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Autrui : familiarité et étrangeté

Publié le 22/05/2021

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« 1 / 2 Autrui : familiarité et étrangeté 0 Familiarité et distance 1.

Le monde humain • Nous coex istons avec d'autres sujets dans un monde humain au sein duquel nous sommes tous différents .

Mais autrui se manifeste à nous dans un sent iment de familiarité , de similitude.

itre familier de que lqu'un, c'est viv re dans son intimité .

Étant de la même « famille », nous nous ressemblons , avons un « air de fami lle».

• En ce sens , notre expérience du monde humain n'est ni anonyme, ni indifférente.

Les semblab les que nous rencont rons se distr ibuent sur une échelle de proximité .

2.

Le sentiment d'humanité • Habiter un tel monde, c'est attendre d'a utrui qu'il se comporte en être humain .

Si d'un objet nous attendons avant tout son uti­ lité, voire sa beauté, nous saisissons aut rui dans un sen timent spé ­ cifique d'humanité .

Sa familiarité ne sign ifie cependant pas qu'il y ait identité entre nous .

• Toute fusion est impossible : autru i demeure toujours à une cer­ taine distance de nous.

Nous pouvons faire l'effort de la diminuer, sans jamais l'annu ler.

Autrui est bien cet autre dont nous éprouvons la différence à chaque moment , en tant qu'alter ego : ressemblance de l'autre, altér ité du semblable.

m La résence angoissante d'autrui 1.

La liberté d'autrui Cette distance est une donnée de notre rapport aux autres, jusqu'à éprouver un sentiment d'étrangeté .

Car la liberté d'a utrui est angoissan te.

Nous pens ions l'avoir saisi dans sa singular ité et, subi­ tement, il révè le un visage que je ne puis recon naître.

Notre fami ­ liarité n'éta it donc qu'une apparence; aut rui n'est plus alors l'objet d'une idée claire.

La prox imité révèle un sen ­ timent incerta in, non une connaissance de son être.

Pourtant, ne voyons -nous pas, par exemp le, son visage trahi r ses pensées? « Le lien avec autru i ne se noue que comme responsabilité.

» E.

Lévinas 2 / 2. »

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