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Austin : dire, c'est faire

Publié le 01/12/2021

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« •Austin : dire, c'est faire Représentant principal de la philosophie du langage ordinaire, John Longshaw Austin ( 1911-1960), professeur de philosophie à Oxford dès les années cinquante, est connu pour un ouvrage publié en 1952, Quand dire, c'est faire, qui expose une théorie complète des actes de langage.

Austin remet en question le pré­ jugé qui réduit nos énoncés aux seules affirmations, vraies ou fausses, qui prétendent décrire un état de fait .

Un grand nombre de nos phrases ne sont en effet ni vraies ni fausses et sont pour­ tant dotées d'un sens.

S'excuser ou pardonner sont des actes de langage.

Qu'il s'agisse de l'impératif ( « donne-moi du pain ! » ), du souhait (« pourvu qu'il fasse beau») ou encore d'exclama­ tions, notre usage du langage exige des distinctions supplémen­ taires.

Austin propose donc de séparer les phrases constatives des phrases performatives (de l'anglais to perform, accomplir): « Formuler un tel énoncé, c'est effectuer l'action .

» Austin, Quand dire, c'est faire Autrement dit, dire, c'est déjà faire quelque chose.

En fait, la frontière entre les phrases constatives et performati­ ves est plus floue qu'il n'y paraît à première vue.

En effet , lorsqu'un président de séance dit: « Je déclare la séance ouverte », il s'agit à la fois d'un constat qui décrit un état de fait vrai, et d'une phrase performative, puisqu'en disant cela il ouvre effectivement la séance.

Austin découvre que, fondamentale­ ment, tous les énoncés sont des actes.

Il les range dans trois catégories : l'acte locutionnaire (l'acte de dire quelque chose), l'acte illocutionnaire (l'acte accompli en disant quelque chose) et l'acte perlocutionnaire (l'acte accompli par le fait de dire quelque chose).

Pour conclure ce chapitre complexe, rappelons qu'au-delà de l'enchevêtrement des soigneuses constructions logiques dont nous n'avons pu donner le détail, le projet logiciste repré­ sente une reprise originale de la fondation philosophique de la vérité.

Il en ressort une logique contemporaine profondé­ ment renouvelée qui cependant ne parvient pas à trouver son. »

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