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AUGUSTE RODIN

Publié le 18/05/2020

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« Arts et Culture AUGUSTE 1 RODIN 1 Né en 1840 à Paris, Auguste Rodin affirme rapidement sa vocation de sculpteur.

Après des débuts obscurs et laborieux, il impose lfl puissance de ses visions.

A la fin des années 1880, son prestige franchit les fron tières.

Les commandes affluent.

Les œuvres majeures se succèdent, déclenchant parfois des scandales ou des réticences, mais plus souvent l'admiration.

R odin est adolescent quand il découvre le modelage et le plaisir à la fois sensuel et esthétique éprouvé à malaxer la terre glaise, à faire surgir des formes du travail de ses mains.

Ses parents, d'origine modeste, ont accepté qu'il fasse des études artistiques.

À 14 ans, il entre à l'École impériale, la future École nationale des arts décoratifs, où il apprend d'abord le dessin.

Son don pour la sculpture y est vite remarqué.

Le buste qu'il fait de son père, Jean-Baptiste, lui vaut les encouragements d'une célébrité d'alors, Hippolyte Maindron.

Il tente d'entrer aux Beaux-Arts à trois reprises.

En vain.

Un long apprentissage Après ses échecs au concours d'entrée aux Beaux-Arts, Rodin exerce ses talents de sculpteur dans les ateliers des autres, où il acquiert une réputation de grand savoir-faire.

En 1861, les rénovations entreprises par le baron Haussmann à Paris s'accompagnent d'embellissements et de nombreuses commandes de statues; Rodin est employé comme maçon-statuaire.

Puis il trouve une place chez Carrier-Belleuse, sculpteur à la mode, où il apprend à différencier un faiseur d'un artiste : Carrier-Belleuse est, avant tout, un entrepreneur travaillant à une échelle presque industrielle, qui fait fortune en fabriquant à la chaîne des figurines, des bibelots et des bustes.

Tout en travaillant pour d'autres, le jeune Rodin commence à réaliser des œuvres person­ nelles.

Son premier succès, avec l'Âge d'airain, est un succès de scandale : face à la réussite de cette œuvre qui représente un homme s'arra­ chant à une sorte de sommeil primitif, un journa­ liste suggère qu'une pareille perfection a été obtenue, non par un travail de modelage, mais au prix d'un moulage sur le corps même du modèle ; un procédé honteux pour un vrai sculp­ teur! Rodin est blessé par cette rumeur injuste, mais il s'attire les éloges de ses pairs.

La grande œuvre : la Porte de l'Enfer Lors de son séjour en Belgique dans les années 1870 (Carrier-Belleuse s'est installé à Bruxelles), Rodin découvre La Divine Comédie.

L'ouvrage de Dante (1265-1321) devient son livre de chevet.

! À l'origine, Le Penseur était censé figurer A Dante au sommet de la Porte de l'Enfer.

Rodin travailla la statue à part, agrandissant les volumes, lui donnant, par la force de l'isolement, toute son intensité.

Cette sculpture reste parmi ses plus célèbres.

La monumentale Porte de l'Enfer fut inspirée à Rodin par la Divine Comédie ......

de Dante, dont la première partie est consacrée à l'Enfer.

La réalisation des différentes figures occupera plus de vingt ans de la vie du sculpteur.

Demeurée Inachevée, elle ne sera coulée en bronze qu'après sa mort, en 1926.

Ce long poème dont la première partie est consa­ crée à l'Enfer a inspiré le peintre Delacroix et le romancier Balzac.

L'occasion d'illustrer le poème tant admiré arrive en 1880.

Edmond Tur­ quet, personnalité officielle attachée aux Beaux­ Arts, commande à Rodin une entrée monumenta­ le pour un musée des Arts décoratifs qui doit être ouvert à Paris.

Durant plus de vingt ans, Rodin consacre la majeure partie de son activité créatrice à façonner les innombrables figures empruntées à L'Enfer de Dante ou jaillies de sa propre imagi­ nation.

Elles devront omer la Porte, haute de plus de six mètres.

Pour cela, il travaille dans l'immense dépôt des marbres situé à Paris.

Au cours de la longue élaboration de la Porte, le style de Rodin s'affirme.

Sans abandonner le souci de représentation du corps humain, il s'éloigne des images habituelles et sages de son époque.

Il soumet les corps à des déformations et à des poses violentes, impossibles, c'est-à-dire idéales ...

Il en propose des assemblages stupé­ fiants, plus proches des figures colossales de Michel-Ange que des statues académiques du XIX' siècle ...

Ce qu'il cherche, c'est à montrer l'immensité du pouvoir expressif d'un corps qui, par son mouvement singulier, donne à voir l'état d'une âme, la force matérialisée d'un sentiment.

L'ouvrage restera inachevé.

Il ne sera coulé en Dante et la Divine Comédie p.

7033 Michel-Ange p.

2553 Paris au Xl)( si�cle p.

3013 La sculpture moderne p.

3827 bronze qu'après la mort de Rodin, en 1926.

Il n'aurait d'ailleurs jamais pu porter toutes les figures qui lui étaient destinées.

C'est, en effet, un réservoir inépuisable : la grande majorité des œuvres célèbres du sculpteur appartiennent ini­ tialement à la Porte de l'Enfer.

Rodin les en a détachées et, le plus souvent agrandies, elles sont devenues des statues à part entière et ont acquis toute leur intensité grâce à ces transpositions.

Ainsi le Penseur était-il d'abord une évocation de Dante qui devait être placée au sommet de la Porte.

Il en est de même pour Fugit Amor, les Trois Ombres, L'homme qui tombe, Adam et Ève, Ugolin, Je suis belle, la Douleur ...

Les femmes de Rodin Passionné du corps humain, Rodin a souvent rendu hommage aux formes féminines.

Parmi les multiples rencontres qui jalonnèrent son parcours artistique, deux femmes eurent une importance décisive, servant au sculpteur à la fois d'amantes, de modèles et de muses inspiratrices ...

En 1864, Rodin rencontre Rose Beuret, une jeune couturière issue d'un milieu modeste.

Rose s'occupe de la maison, pose pour le sculpteur à qui elle offre son visage grave et sa vigueur de fille de paysan.

Lorsque Rodin doit aller travailler en Bel gique (à partir de 1870 et durant six années), c'est Rose qui a la lourde tâche de veiller sur les sculptures en terre de son compa­ gnon: elles doivent être mouillées régulièrement pour ne pas se dessécher et risquer de se fendre.

Le dévouement de Rose pour Auguste Rodin est absolu.

Elle va rester à ses côtés cinquante-trois ans, acceptant tout de lui: son ascension sociale dont elle ne profite guère, ses succès, ses infidéli­ tés ...

Elle vit dans l'ombre du grand homme.

Et il reviendra toujours vers celle qui, en 1866, lui donna un fils qu'il ne reconnut jamais.. »

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