audiovisuel cours
Publié le 05/02/2024
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Chapitre 1 : Spécificité du secteur du cinéma.
Chapitre 2 : Marché du cinéma
Chapitre 3 : Public et les salles
Chapitre 4 : Distribution et promotion
Chapitre 5 : Production et financement
Chapitre 6 : Audiovisuel, cinéma et concurrence
Chapitre 1 : Spécificité du secteur du cinéma et de l’audiovisuel.
A.
Une économie de prototype risqué
a) L’importance des coûts fixes.
Un film ou un programme audiovisuel sont liées à la création d’une oeuvre/prototype, puis
des copies sont faites afin de vendre les droits de diffusion aux éditeurs de chaînes de télévision.
La production de prototype se fait à une échelle limitée notamment les productions en salle,
en petite série.
En revanche la diffusion de cette oeuvre sur les médias tv va correspondre à un
avantage plus industriel.
Le coût variable lié à la duplication des copies modérés, et réduit par l’arrivée du
numérique.
Les coûts de promotion s’apparente à des coûts fixes, il ne dépend pas du nombre de
spectateurs, et sont supportés par les distributeurs essentiellement.
Les coûts d’exploitation d’une salle va être des coûts essentiellement fixes (coût d’achat
des copies, coût d’infrastructure…).
On aura alors un phénomène de rendement croissant (=diminution du coût unitaire de
production avec la quantité de bien produite/vendue) et d’économie d’échelle.
On a dans ce secteur, une tendance à la concentration : difficulté en terme de diversité
culturelle/politique culturelle et une difficulté en terme de concurrence (monopole).
b) Une activité risquée.
Le coût initial, peut être élevé notamment pour la production d’un film ou la construction
d’une salle de cinéma.
Risque : la rentabilité/le retour financier ne sont pas garantis/non prévisible.
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Autre risque qui est l’imitation, de copies car difficulté à s’approprier sa propriété intellectuel
qui joue un rôle important.
Ce risque est supporté différemment selon les acteurs, n’est donc pas
uniforme, certains producteurs peuvent être financer dès le début du tournage.
Les distributeurs n’ont pas toujours choisis la diversification.
Les exploitants choisissent de se diversifier et d’autres exploitants qui ne sont pas
diversifiées et doivent faire face à un échec de la production du film.
Apparition du multiplex permet de diversifier le terme de risque d’un film qui sont associés à
de nouveaux forfait tarifaire (politique tarifaire) qui encourage la consommation.
Notamment avec
les systèmes d’abonnement.
On a une spécificité dans ce secteur qui est l’interdépendance des acteurs.
Le nombre
d’entrée de cinéma va déterminer les bénéfices des exploitants mais aussi par le jeu de la
remontée des recettes : ce nombre d’entrée va aussi détermine le bénéfice réalisé par les
distributeurs et les producteurs.
c) Un secteur régulé
Au niveau de l’investissement,
Au niveau des aides directs ou indirect ou sous d’exonérations fiscale, permet de
déconnecter dans une certaine mesure les coûts, les recettes (succès du film) et le revenu des
agents.
Et au niveau des droits qui vont limiter la liberté d’actions des acteurs du secteur
d) Conséquence sur le modèle économique et gestion du secteur.
On peut avoir un risque d’uniformisation de la production, pour faire jouer des économies
d’échelle, risque de standardisation des programmes et des films qui peut nuire à la diversité des
politique culturelle et à la création.
Il y a également un risque de concentration des acteurs, distributeur, producteurs et des
salles avec l’exigence d’une rentabilisation de l’espace de l’investissement.
Mais il y a aussi une incitation à la différenciation, qui sont aussi des stratégies, pour se
prémunir de la concurrence et réduire les risques liés à cette activité.
On se retrouve dans ce
secteur dans une dialectique de la différenciation car on a intérêt à obtenir un succès.
Films -> cibler des spectateurs qui sont sur des niches moins concurrentielles.
Maintient de petits exploitants indépendants qui vont offrir une programmation différente de
celle d’autres exploitants ou des services spécifiques : coexistence, une pluralité des équipements
et des programmations, car l’objectif : garantir un équilibre entre ces différents acteurs.
B.
Le modèle de Baumol.
a) Les conclusions pessimiste du modèle Baumol.
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Il va montrer dans ce secteur, qui met en avant une faible altitude à générer un gain de
productivité.
Associer à un déficit chronique (modèle Baumol) et qui survit à des aides privées ou
publiques (exonérations fiscales).
Pour Baumol, la production artistique et culturelle a pour caractéristique l’importance de la
création du travail, on a alors une prédominance du facteur travail qui ne peut pas être remplacée
par des machine, nécessite beaucoup de main d’oeuvre comme le cinéma (scénario, production,
équipe technique) qui est au coeur du processus de la création de valeur.
Or le coût du travail va augmenter, il est très difficile de comprimer ce coût.
Ce coût
augmente car l’augmentation du salaire va suivre les gains de productivité des secteurs les plus
productifs.
On peut avoir des coûts de production élevé liés aux décors (sauf séries où on peut
réutiliser le même décor).
b) Comment sortir de cette contrainte ?
1ère solution : on peut réduire le nombre de film produit dans une année ou retenir les films
qui nécessite un faible effectif mais cela n’est pas adapté à la création cinématographique.
2ème solution : la possibilité de répartir les frais de conception sur un public élargi, avec la
création de multiplex qui permet d’amortir les coûts fixes, davantage de films peuvent être
proposer et permet d’accroitre la création salles.
3ème solution : la reproduction technique de l’oeuvre, la diffusion sur la tv, le DVD, ou plus
largement la vidéo, qui permet de transgresser la loi.
Nous avons alors une valorisation marchande des films ailleurs que dans les salles de cinéma.
La réduction de l’aide public va se traduire par le pouvoir d’achat, on consacre une part
plus importante aux loisirs et augmentation du budget aux loisirs plus le pouvoir d’achat augmente.
C.
Les industries culturelles.
a) Le cinéma comme industrie culturelle.
Le cinéma relève de l’industrie du spectacle mais aussi de l’industrie donc on a une dualité
qui caractérise son économie.
Le cinéma peut sortir des contrainte de Baumol grâce aux technique de reproduction des
images et du son et grâce aussi à la diffusion sur tv et/ou internet.
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Aujourd’hui, on parle d’industrie cinéma on désigne un système productif qui comprend à la
fois le cinéma audiovisuel et le multimédia.
C’est un terme neutre, auparavant elle était associée à
une critique d’uniformisation.
La production et la diffusion du cinéma peut être pus massive, on peut aussi avoir une
accessibilité du public plus grande grâce aux canaux de diffusion.
b) L’organisation du travail et de la production
L’organisation du travail s’inspire du principe de Taylor qui sont relatifs professionnel, à la
division des tâches, à la coordination di travail qui émerge notamment avec le Studio système aux
USA.
Caractère plus artisanale avec une logique de projet, constitution d’équipe pour chaque
tournage.
Quelque soit le modèle retenu, va s’appuyer sur la division du travail : conception,
fabrication, diffusion.
Les investissements techniques et capitaux mobilisés nécessaires sont
relativement importants qui s’accompagnent de………..
Industries qui fonctionnement sous forme d’oligopoles, quelques acteurs qui opèrent sur ce
marché.
On peut notamment remarquer une dominance des majors dans les activités de
production et concentration…………………
Secteur où il y a une coexistence de grands groupes et de petites structures : dualité.
D.
L’industrie des médias.
a) Les traits spécifiques de ce secteur
C’est un secteur majoritairement financer par la publicité.
Ce qui est vendu, ce n’est pas le contenu
mais l’audience.
On va avoir une marché biface avec d’un côté ce qui est produit (l’audiovisuel) ce
qui est demander par les spectateur et le marché de ce qui est vendu (audience).
Marché relié car
si correspondant aux attendes des spectateurs alors on a une meilleure audience.
2 marchés qui vont interagir.
Les médias partagent avec d’autres secteurs des caractéristiques :
- coûts fixe, présence d’économie d’échelle qui pousse à la concentration.
- concurrence horizontale entre les grands groupes
- intégration verticale des différents acteurs (marché amont)
b) Concentration et diversité
La concentration n’est pas toujours synonyme de réduction de la diversité culturelle, notamment
avec l’existence de la biface du marché.
Steiner : prend l’hypothèse de 3 programmes de l’audiovisuel :
- le programme A avec un programme culturelle qui est préféré par 3 000 spectateurs.
- le programme B, un programme de divertissement qui est préférée par 6000 spectateurs.
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- le programme C, mixte divertissement et culture préféré par 1500 spectateurs et travaillent dans
un contexte exclusivement publicitaire
Les recettes doivent être proportionnelles à l’audience, les chaine cherchent à maximiser
l’audience mais l’instrument est le choix de programmation.
Le coût des programme est identique.
Dans ce contexte, il va comparer 3 chaines en concurrence et un monopole.
Si 3 chaines, chacune va chercher à maximiser l’audience, on remarque que 2 chaines va
choisir le programme divertissement, et vont donc attirer 3000 spectateurs chacune.
La 3ème
entreprise va choisir le programme culturelle est donc va avoir une audience de 3000 également.
En tout, nous avons 2 programmes qui vont être réaliser, et nous allons avoir au total 9000
spectateurs.
En monopole, quand on maximise....
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