Au moment où vous commencez à_ vous orienter vers une spécialisation littéraire, vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire à une jeune correspondante qui le consultait sur le choix de ses lectures : « Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés. » (Lettre du 20
Publié le 10/06/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Au moment où vous commencez à_ vous orienter vers une spécialisation littéraire, vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire à une jeune correspondante qui le consultait sur le choix de ses lectures : « Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés. » (Lettre du 20 juin 1756, citée par Lanson dans Choix de Lettres du XVIIIe siècle, p. 136.). Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
PREMIÈRE ÉTUDE Position et portée du sujet : Un conseil de Voltaire sur la lecture considérée comme un moyen de culture : il y insiste sur la nécessité de ne s'adresser qu'aux grands auteurs du passé, dont la solide valeur est établie depuis longtemps, et de négliger « les mauvais petits livres » qui nous inondent chaque jour. I. Les circonstances du conseil, 1. Le correspondant : une adolescente, qui se pique d'écrire des vers et dont il s'agit de former le goût, ce qui suppose le choix de certains modèles et la mise en garde contre certains défauts. 2. L'auteur : conseil un peu étonnant de la part de quelqu'un qui fut si« actuel » (cf. l'uvre polémique de Voltaire).
«
SUJET
Au
moment où vous commencez à_ vous orienter
vers une spécialisation littéraire, vous réfléchirez au
conseil que donnait Voltaire à · une jeune correspon •
dante qui le consultait sur le choix de ses lectures :
« Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis
longtemps en possession des suffrages du public et dont
la rép�tation n'est point équivoque.
Il y en a peu, mais
on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous
les mauvais petits livres dont nous sommes inondés.
»
(Lettre du 20 juin 1756, citée par Lanson dans Choix de
Lettres du XVIIIe siècle, p.
136.)
(Baccalauréat.)
RÉFLEXIONS PRÉLIMINAIRES
1.
Se méfier des sujets de-ce genre, en� apparence très faciles :· en eflet,
ils sont ordinairement doublés de plusieurs autres qui, sans poser de
la même manière le même problème, sont très çoisins ou qui, plutôt,
· peuçent être considérés comme des aspects secondaires de la question
principale.
Ici par exemple, plusieurs directions fa us ses ou plusieurs
fautes possibles «'d'accent tonique >> : le proQlème du succès (immédiat
ou à retardement), les raisons qui font la çaleur d'une grande œuçre,
le choix des lectures sous son asp_ect le plus çaste, etc ....
2.
Voltaire prend une position très précise, qu'en langage moderne on
pourrait résumer ainsi : la culture littéraire est açant tout la connais
sance des grands auteurs du passé.
En d'autres· termes, et pour des
raisons qui lui sont propres et qu'il y aura lieu d'indiquer, il pense
que la littérature n'est pas instrument de culture' s
ous son aspect de
jaillissement actuel et engagé dans des circonstances particulières,
mais sous son aspect définitif de-chef-d'œuçre consacré..
»
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Liens utiles
- Au moment où vous commencez à vous orientez vers un spécialisation littéraire, vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire: Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés ?
- Vous répondez à une lettre d'un ami qui vous a fait part de ses réflexions sur les Lettres philosophiques de Voltaire. Cet ami reproche à l'ouvrage son aspect superficiel : une lettre n'aurait pas l'ampleur nécessaire pour approfondir un sujet. Par ailleurs Voltaire déformerait certaines réalités. Vous ne partagez pas cette opinion : les défauts soulignés par votre ami deviennent pour vous des qualités : par exemple la lettre est une forme propice à la vulgarisation de sujets multiple
- Les autobiographies connaissent de nombreux succès en librairie. Aimez-vous lire des oeuvres autobiographiques ou bien leur préférez-vous des oeuvres de fiction ? Vous justifierez votre point de vue en vous appuyant sur le texte du corpus et sur vos lectures personnelles ?
- Comment les philosophes du XVIIIe siècle, notamment Montesquieu et Voltaire, utilisent-ils l'arme de l'ironie ?
- « Les grands livres changent la vie, les bons l'éclairent, les mauvais l'attristent ». M. Robert, Livres de lectures. Après avoir expliqué cette affirmation, vous vous demanderez dans quelle mesure elle correspond à votre expérience : vous vous appuierez sur des analyses tirées de vos lectures ?