Au moment où vous commencez à vous orientez vers un spécialisation littéraire, vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire: Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés ?
Publié le 08/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Au moment où vous commencez à vous orientez vers un spécialisation littéraire, vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire: Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés ?. Ce document contient 1088 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
xxv : Visite chez le seigneur Pococurante, noble vénitien). 3. Le « critère » retenu : les « classiques » consacrés par le temps (cf. Boileau, Réflexions critiques sur Longin, Réflexion VII) et non les « ouvrages équivoques », c'est-à-dire non encore sortis vainqueurs de l'épreuve du temps. On rencontre la même prudence chez tous les directeurs de conscience littéraires (cf. Quintilien ; Sénèque : « Semper probatos lege = Lis toujours les auteurs éprouvés », Lettres à Lucilius, II). Voltaire dit d'ailleurs : « davantage de profit », après « ne... que » : le glissement de l'idée est à retenir; il suggère que, du moins pour certains lecteurs, la lecture des auteurs « équivoques » peut ne pas être exempte de tout profit! II. Le profit qu'on peut espérer des auteurs consacrés par le temps. Vague de l'expression : « On profite »; sans doute = contact fécond avec ce qui, au-delà des modes et des caprices fugitifs, est permanent et réussi artistiquement.
xxv : Visite chez le seigneur Pococurante, noble vénitien). 3. Le « critère » retenu : les « classiques » consacrés par le temps (cf. Boileau, Réflexions critiques sur Longin, Réflexion VII) et non les « ouvrages équivoques », c'est-à-dire non encore sortis vainqueurs de l'épreuve du temps. On rencontre la même prudence chez tous les directeurs de conscience littéraires (cf. Quintilien ; Sénèque : « Semper probatos lege = Lis toujours les auteurs éprouvés », Lettres à Lucilius, II). Voltaire dit d'ailleurs : « davantage de profit », après « ne... que » : le glissement de l'idée est à retenir; il suggère que, du moins pour certains lecteurs, la lecture des auteurs « équivoques » peut ne pas être exempte de tout profit! II. Le profit qu'on peut espérer des auteurs consacrés par le temps. Vague de l'expression : « On profite »; sans doute = contact fécond avec ce qui, au-delà des modes et des caprices fugitifs, est permanent et réussi artistiquement.
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