Astrolabe
Publié le 18/05/2020
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ASTROLABE. Instrument astronomique servant à déterminer la hauteur des astres. Inventé par Hipparque, décrit par Philoppon au vie siècle, il fut utilisé par les Arabes puis connu en Europe à partir du Xe siècle.
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Astrolabe (Observatoire de Lyon) 4/26/2007 page 1/9
L'ASTROLABE
Larousse en 7 volumes 1905
ASTROLABE (ass − du gr.
astron, astre, et lambanein, pendre) n.
m.
Instrument dont on s'est servi autrefois pour
relever la position des astres et déterminer leur hauteur au-dessus de l'horizon : Les Chinois avaient des ASTROLABES
et des sphères avant que nous sussions lire.
(Volt.)
− Encycl.
Les anciens attribuaient l'invention de l'astrolabe à l'astronome grec Hipparque, qui vivait au II
e siècle avant
notre ère.
Il y en avait plusieurs variétés, que l'on appelait astrolabe de mer et astrolabe armillaire.
Par la suite, Ptolémée
employa le même mot pour désigner une sorte de mappemonde.
C'est dans ce sens que ce mot a été employé par presque
tous les auteurs du XVI
e et du XVII e siècles.
I - Présentation de l’astrolabe planisphérique.
L’aspect du ciel au-dessus de l'horizon dépend :
− de l'heure d'observation, à cause du mouvement diurne de la Terre,
− de la date, à cause du déplacement annuel de la Terre autour du Soleil,
− et de la latitude du lieu.
L'astrolabe est à la fois
- un instrument servant à mesurer la hauteur des astres pour déterminer l’heure ou l’orientation,
- et un instrument de calcul permettant de déterminer les directions des astres, leurs heures de lever et de
coucher, la latitude du lieu d'observation etc...
Il est constitué de deux disques concentriques :
− l'un appelé araignée, est une représentation de la sphère céleste
− l'autre appelé tympan est une représentation du lieu d'observa-
tion terrestre ; il comporte des éléments caractéristiques de ce
lieu dont les positions dépendent de la latitude :
l’horizon avec ses quatre points cardinaux,
le méridien,
et le Zénith.
Une réglette appelée alidade de repérage, complète cet
ensemble.
La réglette et l'araignée peuvent tourner librement autour
d'un axe perpendiculaire au centre du tympan.
Au dos de l'astrolabe est tracé un cercle qui permet de mesurer
les hauteurs grâce à une alidade de visée.
L'astrolabe comporte deux projections stéréographiques :
− celle du système fixe de coordonnées locales (azimut, hauteur) sur le tympan portant les courbes de même
hauteur et de même azimut
− celle de la sphère céleste avec les coordonnées équatoriales (ascension droite et déclinaison), placée sur
l'araignée mobile autour du pôle Nord.
La réalisation de l'astrolabe demande donc de faire correspondre les points d'une sphère à ceux d'un plan,
c'est le problème des projections.
Voir le texte sur les Projections de la sphère céleste.
Astrolabe planisphèrique
de Regiomontanus (1468).
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