artillerie n.
Publié le 08/12/2021
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artillerie n. f. Ensemble des armes à feu non portatives (canons, mortiers, obusiers) et des matériels nécessaires à
leur mise en oeuvre. / Corps de l'armée de terre responsable de la mise en oeuvre de ces matériels. V. Encycl.
L'arme de l'artillerie. Être incorporé dans l'artillerie. Encycl. Au XIIIe s., l'artillerie comprenait tous les matériels de
guerre. Avec l'apparition de la poudre, ce terme ne désigna plus que les bouches à feu, qui se subdivisaient, dès le
début, en artillerie de combat et artillerie de siège. Les calibres variaient beaucoup et étaient parfois importants, mais
les projectiles n'étaient efficaces que pendant une partie seulement de la trajectoire, du reste peu précise. Par
ailleurs, la mobilité des pièces était médiocre, et les recherches tendirent à procurer le meilleur rapport possible entre
efficacité et mobilité. Dans toutes les armées, on s'efforça de limiter le nombre des calibres et de diminuer la diversité
des matériels. L'uniformisation de ceux-ci, en France, fut le résultat des réformes de Vallière (1732), de Gribeauval
(1765), de Valée (1827), lequel fut à l'origine de la batterie. Les tubes rayés apparurent vers 1850, les tubes en
acier vers 1860; le premier canon en acier à chargement par l'arrière fut réalisé par Krupp en 1866. En même
temps, l'emploi de l'obus cylindro-ogival à ceinture se généralisa, ainsi que l'amorçage par fusée vissée sur l'obus.
Tous ces progrès furent repris, en France, dans le système de Bange (1877) et, en Allemagne, dans le système
Krupp (1880). À la fin du siècle, deux nouvelles améliorations virent le jour: le problème du freinage du recul fut
résolu grâce au frein hydropneumatique, celui du pointage grâce à des appareils dissociant pointage en hauteur et
pointage en direction. Lors de la guerre de 1914-1918, ces matériels furent répartis en artillerie de campagne,
artillerie lourde (calibres supérieurs à 105 mm), puis artillerie lourde sur voie ferrée. Les premiers matériels
antiaériens, que l'on produisit alors, évoluèrent pendant l'entre-deux-guerres; il en fut de même pour les canons
antichars. On améliora également les munitions: charges divisibles permettant, pour un même projectile, des vitesses
initiales différentes; différents types d'amorçages variant selon l'utilisation prévue; charges creuses. Au cours de la
Seconde Guerre mondiale apparurent les premiers engins autopropulsés. Depuis 1945, l'artillerie est dotée de
projectiles à charge atomique, les projectiles classiques étant généralement réservés aux échelons de la division et de
la brigade. Les progrès de l'électronique - adoptée en particulier par les unités antiaériennes - permettent une plus
grande rapidité des calculs et, partant, une précision de tir accrue.
artillerie n. f. Ensemble des armes à feu non portatives (canons, mortiers, obusiers) et des matériels nécessaires à
leur mise en oeuvre. / Corps de l'armée de terre responsable de la mise en oeuvre de ces matériels. V. Encycl.
L'arme de l'artillerie. Être incorporé dans l'artillerie. Encycl. Au XIIIe s., l'artillerie comprenait tous les matériels de
guerre. Avec l'apparition de la poudre, ce terme ne désigna plus que les bouches à feu, qui se subdivisaient, dès le
début, en artillerie de combat et artillerie de siège. Les calibres variaient beaucoup et étaient parfois importants, mais
les projectiles n'étaient efficaces que pendant une partie seulement de la trajectoire, du reste peu précise. Par
ailleurs, la mobilité des pièces était médiocre, et les recherches tendirent à procurer le meilleur rapport possible entre
efficacité et mobilité. Dans toutes les armées, on s'efforça de limiter le nombre des calibres et de diminuer la diversité
des matériels. L'uniformisation de ceux-ci, en France, fut le résultat des réformes de Vallière (1732), de Gribeauval
(1765), de Valée (1827), lequel fut à l'origine de la batterie. Les tubes rayés apparurent vers 1850, les tubes en
acier vers 1860; le premier canon en acier à chargement par l'arrière fut réalisé par Krupp en 1866. En même
temps, l'emploi de l'obus cylindro-ogival à ceinture se généralisa, ainsi que l'amorçage par fusée vissée sur l'obus.
Tous ces progrès furent repris, en France, dans le système de Bange (1877) et, en Allemagne, dans le système
Krupp (1880). À la fin du siècle, deux nouvelles améliorations virent le jour: le problème du freinage du recul fut
résolu grâce au frein hydropneumatique, celui du pointage grâce à des appareils dissociant pointage en hauteur et
pointage en direction. Lors de la guerre de 1914-1918, ces matériels furent répartis en artillerie de campagne,
artillerie lourde (calibres supérieurs à 105 mm), puis artillerie lourde sur voie ferrée. Les premiers matériels
antiaériens, que l'on produisit alors, évoluèrent pendant l'entre-deux-guerres; il en fut de même pour les canons
antichars. On améliora également les munitions: charges divisibles permettant, pour un même projectile, des vitesses
initiales différentes; différents types d'amorçages variant selon l'utilisation prévue; charges creuses. Au cours de la
Seconde Guerre mondiale apparurent les premiers engins autopropulsés. Depuis 1945, l'artillerie est dotée de
projectiles à charge atomique, les projectiles classiques étant généralement réservés aux échelons de la division et de
la brigade. Les progrès de l'électronique - adoptée en particulier par les unités antiaériennes - permettent une plus
grande rapidité des calculs et, partant, une précision de tir accrue.
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