articles de la DDFC

« Articles de la DDFC Olympes de Gouges est le pseudonyme De Marie Gouze, une femme de lettre du 18ème siècle où prône l’usage de la raison pour sortir le peuple de l’obscurantisme. A cause de sa nature de femme cette auteure engagé ne peut pas s’inscrire dans le courant intellectuel des Lumière même si ses textes reflètent ses nombreux combats pour l’égalité et la justice.

Féministe avant tout elle souhaite octroyer une place légitime a la femme dans la société de laquelle elles sont exclus, et se bat pour l’obtention de droits qui leurs sont refusés.

Pour cela elle écrit La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne (DDFC) pour pallier les manques de la DDHC écrite par des hommes pour des hommes après la Révolution à laquelle les femmes ont cependant aussi participé sans recevoir la moindre reconnaissance. Ainsi après une adresse à la reine pour obtenir son soutient et sa protection elle expose les articles de sa Déclaration en reprenant parfois mot pour mot la formulation de la DDHC pour mettre en avant l’injustice des hommes. Lecture de l’extrait !!! Nous chercherons à montrer comment l’auteur parvient à mettre en évidence les inégalités faites envers les femmes dans la société. Pour cela nous pouvons regrouper certains articles par thème : les articles 1 et 4 traitent les inégalités social, l’article 7 traite les droits en matière de justice, les articles 10 et 11 parlent de la liberté d’expression, puis les articles 13 et 15 parlent du droit à la vie professionnelle et enfin l’article 17 parle du droit de possession. Analyse : On constate que l’article premier de la DDFC reprend la même formulation de la DDHC en incluant toutefois les femmes, puisqu’il est écrit La Femme nait libre et demeure égale à l’homme en droits. Ainsi le présent de vérité général nait montre qu’ODG revendique l’égalité entre femme et homme car il s’agit de droits naturels auxquels ils ont droit dès la naissance. Par ailleurs le verbe d’état demeure, montre qu’elle veut que cette égalité soit permanente et incontestable. On remarque que les noms La Femme et l’homme sont au singulier et introduit par des articles définis a valeur générale pour montrer que cette loi doit s’appliquer à chacun de la même façon. Puis elle reprend la formulation exacte de la DDHC dans la phrase Les distinctions sociales ne peuvent être basées que sur l’utilité commune.

Ainsi la négation restrictive ne que, indique qu’une société peut rester égalitaire même s’il y a des inégalités à condition que les plus favorisé participent au bon fonctionnement de la société. Nous avons ensuite l’article 4 dans lequel ODG définis la liberté et la justice qui consiste donc à rendre tout ce qui appartient à autrui.

Elle réclame par la que la Constitution rende aux femmes les droits naturels, car se basant sur le modèle de la nature, qui leur ont été enlevé injustement par les hommes. Elle modifie alors ironiquement l’article 4 de la DDHC qui dit que les droits des un s’arrêtent où commence ceux des autres en écrivant que l’exercice des droits naturels de la femme n’a de borne que la tyrannie perpétuelle que l’homme lui oppose. Avec la négation restrictive elle critique ainsi le comportement dominant des hommes, qui sont les seuls coupables de la situation inégalitaire. De plus l’hyperbole tyrannie perpétuelle associe ce comportement a un règne immémorial donc de très longue durée. Elle met donc en évidence que la tyrannie n’est pas forcément représentée par un régime politique en l’occurrence la monarchie absolue contre laquelle les révolutionnaires se sont battus, mais par le genre masculin qui opprime les femmes. Elle réclame alors que ces bornes soient réformées par les lois de la nature et de la raison.

Ainsi elle veut que la société se base sur ces deux fonctionnements incontestables : celui de la nature dans laquelle il n’existe pas de distinction des sexes et celui de la raison qui désigne les principes des Lumières qui prône l’égalité. Ensuite on a l’article 7 dans lequel elle réclame que les hommes et les femmes soient traité de la même façon en matière de justice.

Ainsi on a le det a sens de négation totale nulle femme n’est excepté, qui englobe la totalité des femmes. ODG repend ici aussi une formulation similaire a la DDHC dans l’énumération accusé, arrêté et détenue dans les cas déterminés par la loi, et la comparaison les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse montre encore une fois qu’elle réclame l’égalité entre les deux. Toutefois dans la DDHC la loi est écrite une majuscule qui montre bien sa sacralisation pour les hommes, alors qu’ODG l’écrit en minuscule car même si la loi est importante l’égalité entre les sexes l’est davantage.

En changeant ainsi le sens de cet article elle montre aux hommes.... »