ARTICLE DE PRESSE: Des économies dynamiques sur les cinq continents
Publié le 10/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ARTICLE DE PRESSE: Des économies dynamiques sur les cinq continents. Ce document contient 425 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Ressources gratuites
30 décembre 1995 - Les " économies dynamiques " ne se trouvent pas seulement en Asie du Sud-Est. " Il existe des économies à forte croissance dans presque toutes les régions ", rappelle la Banque mondiale dans son dernier Atlas, ouvrage statistique rétrospectif publié samedi 30 décembre 1995 à Washington. Et de citer le Botswana, le Chili, la Namibie, l'Ouganda ou l'Uruguay. Il n'en reste pas moins que les pays qui se sont le plus enrichis au cours de la dernière décennie sont tous situés sur le continent asiatique : la palme mondiale de l'augmentation du produit national brut (PNB) par habitant revient à la Thaïlande (+ 8,2 % par an), suivie par la Corée du Sud (+ 7,8 %), la Chine et Singapour (+ 6,9 %). Pour les pays traditionnellement appelés industriels, les statistiques rétrospectives remettent aussi quelques idées en place, à une époque où Tokyo s'acharne à essayer de relancer la machine économique. Le Japon a connu un taux de croissance annuel moyen de 3,2 % entre 1985 et 1994, le meilleur des pays industriels, alors que celui des Etats-Unis a été limité à 1,3 % (la France et l'Allemagne ont enregistré respectivement des taux de 1,7 % et 1,9 %). Les écarts de richesse se réduisent entre les pays industriels et une partie du monde en développement, l'Asie en offre le meilleur exemple. De même, la chute des taux de mortalité infantile dans toutes les régions du monde est un succès incontestable des politiques de développement. Les taux de scolarisation progressent aussi presque partout. Mais si, pour la première fois depuis 1990, le PNB mondial par habitant a augmenté en 1994 de 1 % environ, même si le monde en développement représente désormais la moitié de la production mondiale, des différences considérables subsistent entre les différentes catégories de pays. L'écart entre l'espérance de vie des plus riches et des plus pauvres a ainsi pratiquement stagné depuis trente ans : celle-ci atteignait 77 ans dans les pays riches en 1993 (contre 71 ans en 1970) et 62 ans seulement chez les populations à faible revenu (contre 53 ans). Elle n'atteignait que 39 ans en Sierra-Leone et 44 ans en Afghanistan. La moitié de la population pauvre du monde vit en Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh...), alors que la population de la région n'atteint qu'un cinquième de celle du monde entier. Et la consommation d'énergie par habitant atteignait, en 1993, 9 879 kilogrammes équivalent-pétrole au Luxembourg, l'Etat le plus riche du monde, contre seulement 7 kilogrammes en Somalie. FRANCOISE LAZARE Le Monde du 3 janvier 1996
30 décembre 1995 - Les " économies dynamiques " ne se trouvent pas seulement en Asie du Sud-Est. " Il existe des économies à forte croissance dans presque toutes les régions ", rappelle la Banque mondiale dans son dernier Atlas, ouvrage statistique rétrospectif publié samedi 30 décembre 1995 à Washington. Et de citer le Botswana, le Chili, la Namibie, l'Ouganda ou l'Uruguay. Il n'en reste pas moins que les pays qui se sont le plus enrichis au cours de la dernière décennie sont tous situés sur le continent asiatique : la palme mondiale de l'augmentation du produit national brut (PNB) par habitant revient à la Thaïlande (+ 8,2 % par an), suivie par la Corée du Sud (+ 7,8 %), la Chine et Singapour (+ 6,9 %). Pour les pays traditionnellement appelés industriels, les statistiques rétrospectives remettent aussi quelques idées en place, à une époque où Tokyo s'acharne à essayer de relancer la machine économique. Le Japon a connu un taux de croissance annuel moyen de 3,2 % entre 1985 et 1994, le meilleur des pays industriels, alors que celui des Etats-Unis a été limité à 1,3 % (la France et l'Allemagne ont enregistré respectivement des taux de 1,7 % et 1,9 %). Les écarts de richesse se réduisent entre les pays industriels et une partie du monde en développement, l'Asie en offre le meilleur exemple. De même, la chute des taux de mortalité infantile dans toutes les régions du monde est un succès incontestable des politiques de développement. Les taux de scolarisation progressent aussi presque partout. Mais si, pour la première fois depuis 1990, le PNB mondial par habitant a augmenté en 1994 de 1 % environ, même si le monde en développement représente désormais la moitié de la production mondiale, des différences considérables subsistent entre les différentes catégories de pays. L'écart entre l'espérance de vie des plus riches et des plus pauvres a ainsi pratiquement stagné depuis trente ans : celle-ci atteignait 77 ans dans les pays riches en 1993 (contre 71 ans en 1970) et 62 ans seulement chez les populations à faible revenu (contre 53 ans). Elle n'atteignait que 39 ans en Sierra-Leone et 44 ans en Afghanistan. La moitié de la population pauvre du monde vit en Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh...), alors que la population de la région n'atteint qu'un cinquième de celle du monde entier. Et la consommation d'énergie par habitant atteignait, en 1993, 9 879 kilogrammes équivalent-pétrole au Luxembourg, l'Etat le plus riche du monde, contre seulement 7 kilogrammes en Somalie. FRANCOISE LAZARE Le Monde du 3 janvier 1996
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- article de presse de Patrick Philippon et de Aude Ganier rédactrice en chef du magazine ‘ Les défis du CEA ‘
- ARTICLE DE PRESSE: Nouvel accord sur l'autonomie palestinienne
- ARTICLE DE PRESSE: Itzhak Rabin, homme d'épée, homme de paix
- ARTICLE DE PRESSE: La guerre et la paix dans la société soviétique
- ARTICLE DE PRESSE: Autoroutes de l'information , le New Deal des années 90