Arthur Rimbaud, « le dormeur du val », dans Les cahiers de Douai, 1870 Explication linéaire n°13 – oral du bac
Publié le 19/06/2024
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«
Arthur Rimbaud, « le dormeur du val », dans Les cahiers de Douai, 1870
Explication linéaire n°13 – oral du bac
Mouvement 1 = premier quatrain.
Un cadre idyllique.
Nature vivante et créatrice.
« c’est un trou de verdure » v.
1
Emploi du présent + Ancrage dans la réalité.
Rimbaud
déterminant démonstratif.
veut que l’on se représente la
scène.
« où chante une rivière » v.
1
Personnification
Incarnation de la vie du cadre dans
lequel le poème se déroule.
Chante = gaieté.
« Accrochant follement aux
Déstructuration
Mise en valeur de l’adverbe
herbes des haillons » v.2
grammaticale (le COD est à « follement », ainsi placé juste
la fin de la phrase, alors qu’il après le verbe = renforce la
devrait
être
après personnification et impression de
accrochant)
gaieté.
Assonance en « o »
Joie = sorte de rire.
« haillons / D’argent »
Métaphore et oxymore
Haillons d’argent = vêtements
d’argent = gouttes de rosée qui
scintillent sur les herbes
(lumière).
Haillons renvoie à la pauvreté
et argent à la richesse →
Rimbaud sublime le paysage.
« D’argent, où le soleil, de la Rejets
(« d’argent » Mise en valeur de cette
montagne fière, /Luit » v.
¾.
devrait se trouver dans
couleur (les couleurs sont
le vers d’avant, puisqu’il
importantes dans ce poème)
complète
haillons,
et de la notion de lumière.
« luit » a pour sujet le Impression de vie et de
soleil donc devrait aussi
puissance du soleil (qui
être dans le vers 3)
surplombe la scène, depuis la
Personnification
du
montagne).
Verbe « luire »
soleil et de la montagne
(importance de la lumière).
Elan de vie de la nature.
« qui mousse de rayons »
Métaphore
La vallée vit, elle produit de la
lumière.
La mousse renvoie aussi
au mouvement.
Bilan : le poète instaure un cadre naturel paradisiaque, en insistant notamment sur son aspect
vivant, afin de créer un contraste avec la suite.
Mouvement 2 = deuxième quatrain.
apparition du soldat (silhouette/localisation).
« un soldat jeune, bouche Place
de
l’adjectif
+ Soldat devant adjectif jeune
ouverte, tête nue » v.
5
énumération en rythme (surprenant) = montre que sa
ternaire
fonction est importante.
+
adjectifs « nue + ouverte » =
suggère abandon, vulnérabilité.
« nue » / « nuque »/ « nue »
« baignant
dans
cresson bleu » v.
6
« Dort » v.
7
le
Assonance en [u] qui va
jusqu’à l’homophonie
frais Verbe baigne + préposition
« dans » + sonorités douces
(« f », « s »)
Rejet : mise en valeur du
mot.
Homophonie
Impression d’harmonie entre le
soldat et la nature.
Nature enveloppante mais fraîche.
Dort // d’or (écho avec la strophe
précédente = argent).
Luminosité
et aspect chaleureux (VS fraicheur
vers précédent, Rimbaud donne
déjà des signes que la scène est
contradictoire).
Indice sur la véritable situation
du
jeune
homme
(pas
d’action).
La nature se referme sur lui
(comme un cercueil, aspect
macabre complété par la
mention du lit et les couleurs)
« est étendu dans l’herbe, sous Participe passé « étendu »
la nue....
»
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