Arthur Rimbaud - biographie
Publié le 10/04/2025
Extrait du document
«
1.
Arthur Rimbaud a eu une enfance plutôt compliquée.
Premièrement, son père a quitté la
maison en 1860 et Arthur ne l’a plus jamais revu depuis.
Il a donc été élevé par sa mère
avec ses 3 frères et sœurs.
Il semblerait que sa mère était plutôt rigide et leur délivrait une
éducation stricte.
Rimbaud l’a particulièrement mal vécu.
Il a fait ses études au collège de
Charleville où il obtient des résultats brillants.
Il finit par fuguer en 1870.
Il se met donc à
écrire de la poésie très jeune, dès 16 ans, dans lequel, notamment, il s’attaque à sa mère.
Il se réfugie donc dans l’écriture pour évacuer sa frustration.
Arthur était un enfant hors du commun.
Il a vécu à Charleville (région entre Paris et la Belgique).
« supérieurement idiote entre toutes les villes de province » c’est ce que dis Rimbaud en parlant
de sa ville.
Cette ville est loin de tout, c’est gris et Rimbaud s’ennuyait beaucoup.
Il fait parti de la
petite bourgeoisie.
Le père est parti et il est élevée par sa mère, très rigide et stricte avec ses
quatre enfants (deux garçons et deux filles), elle est bigote (dévouée péjorativement à la religion).
Arthur appelait sa mère « la daron ».
Une morale catholique pèse sur lui.
Très vite il a voulu être
anticonformiste (s’opposer aux normes).
C’est un élève brillant, il aime beaucoup faire du latin et
du grec et adore l’école et gagne tous les prix d’excellence.
Il lit énormément, tels que les
misérables de Victor Hugo, et la poésie de son temps.
Izambard est son professeur de rhétorique.
La poésie est un moyen d’exercer son talent, il se distingue rapidement des autres.
Il était sûr de
lui et de son talent.
2.
Il mène une vie marquée par la fugue et le voyage.
Dès 17 ans il tente plusieurs fois de
fuguer avant d’être rattraper par les gendarmes.
Dans plusieurs de ses lettres adressées à
un de ses professeurs, on ressent son besoin criant de liberté.
C’est d’ailleurs grâce à l’une
de ses fugues que l’on peut étudier les cahiers de Douai puisque ces poèmes ont été
donné au cours d’une fugue, à Douai, à un ami poète de son professeur nommé Paul
Demeny.
En 1870(17ans de Rimbaud) il entreprend plusieurs fugues.
Il bouge beaucoup mais reviendra
toujours à Charleville de manière accidentelle ou non.
L’année des fugues c’est l’année 1870 des
Cahiers de Douai.
Ses deux fugues principales sont en août et en octobre.
Il décida de se rendre
à Douai parce qu’il a de la famille qui y habite.
Il y reste 3 semaines, et est d’abord chez la tante
d’Izambard et ensuite chez un ami d’Izambard, P.
Demeny, chez qui il remet une partie des
Cahiers de Douai.
Lors de sa deuxième fugue il remettra à Demeny une deuxième liasse pour le
Cahier de Douai.
Il se rend régulièrement à Paris à partir de 1871 où il établira les premiers
contacts avec Verlaine.
Il voyagera plutôt dans la deuxième partie de sa vie.
3.
Rimbaud abandonne la littérature en 1871, on peut le voir dans des lettres qu’il écrit à son
professeur dans lesquelles il explique vouloir se concentrer sur la poésie.
Il demande
finalement à Demeny de bruler les poésies qu’il lui avait donné mais ce dernier ne l’a pas
fait.
Il voyage avec Verlaine à Londres, à Bruxelles.
Rimbaud décide d’écrire à Verlaine qui était déjà
un poète connu et c’est comme cela qu’ils se rencontrèrent.
A partir de 1875, il voyage beaucoup,
en Afrique, Suède, Norvège, en Allemagne, à la fois en Europe mais aussi sur différents
continents.
Ce thème de voyage prolonge ses fugues, il a besoin d’air, de voyager, il vagabonde,
n’a pas toujours l’argent nécessaire.
Malgré tous ses voyages il reviendra toujours à Charleville.
Il
ne reste jamais à un endroit.
Il s’engagera dans l’armée pendant un certain temps, puis a été
photographe, commerçant, et trafiquant d’armes.
Il fait des affaires un peu louches.
Il va être
totalement instable et faire des choses opposés et complètement aléatoires mais nous n’avons
jamais retrouvé de textes.
Il est probablement mort d’un cancer des os, il a dû être amputé de la
jambe droite mais quelques jours plus tard après être retourné à Charleville il retourne à Marseille
et y est décédé.
Il y a deux morts de Rimbaud, sa mort à 21 ans quand il a arrêté d’écrire et sa
mort à Marseille.
La sœur de Rimbaud, qui était bigote elle aussi, a dit qu’il s’était reconverti
malgré tout ce qu’il avait dit pour qu’on est une bonne image de lui à sa mort.
4.
Rimbaud a connu plusieurs personnes qui l’ont grandement aidé et lui ont servi en quelque
sorte de mentor.
On peut notamment citer son professeur, M Izambard ou encore Verlaine
dont il tombera amoureux et qui lui a permis d’intégrer le cercle zutiste(merdiste) qui lui a
été utile pendant un certain temps.
Les mentors sont des gens qui vont l’accompagner, guider, conseiller tandis que les modèles sont
des personnes qu’on admire.
Izambard est un des principaux mentors de Arthur car c’est lui qui va
le faire lire et c’est lui qui lit les premiers textes de Rimbaud.
C’est grâce à....
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