Arthur James, comte de Balfour
Publié le 23/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Arthur James, comte de Balfour1848-1930Philosophe distingué, en un temps où la philosophie britannique n'était guère considérée, et neveu de Lord Salisbury Balfour abordait les affaires politiques d'une manière aussi froide et distante qu'un métaphysicien aristocratique. Ce document contient 273 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
Homme politique britannique. Premier ministre conservateur de 1902 à 1906. Durant la Première Guerre mondiale, il fit partie du gouvernement de coalition d'Asquith comme premier lord de l'Amirauté (1915) puis comme ministre des Affaires étrangères (1916/19) et contribua à obtenir l'entrée en guerre des États-Unis. Il publia la célèbre déclaration Balfour (2 nov. 1917), annonçant que l'Angleterre favoriserait, après la guerre, « l'établissement en Palestine d'un foyer national juif », à condition qu'il ne soit porté aucune atteinte aux droits des communautés non juives.
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Arthur James, comte de Balfour
1848-1930
Philosophe distingué, en un temps où la philosophie britannique n'était guère considérée, et
neveu de Lord Salisbury Balfour abordait les affaires politiques d'une manière aussi froide et
distante qu'un métaphysicien aristocratique.
Son expérience ministérielle était ample et
variée, parfois sujette à controverse comme ministre polir l'Irlande, il s'était acquis le surnom
de “ Balfour le Sanglant ”.
Quand son oncle se retira en 1902, il devint Premier ministre
conservateur.
Ce n'était pas le moment favorable pour devenir le chef des tories car le parti
s'effritait, déchiré par des dissensions à propos de la réforme des tarifs.
Balfour fit de son
mieux pour maintenir l'unité, adaptant une politique fiscale de compromis que l'opposition
estima de la pure prévarication ; en 1904, son “ cabinet fantôme ” se désagrégea.
On ne
pouvait s'attendre dans de telles circonstances à des résultats constructifs ; toutefois, sa loi sur
l'Enseignement (1902) et sa loi relative aux débits de boissons alcooliques (1904) furent
d'importantes pièces de législation et, pour les relations extérieures, il rompit avec
l'isolationnisme passé en mettant en vigueur l'Entente cordiale avec la France.
Dans
l'opposition après 1905, les tories étaient faibles et découragés, ils firent de Balfour leur bouc
émissaire et le contraignirent en 1911, à abandonner leur direction au profit de Bonar Law.
Il
fit pourtant partie des gouvernement de coalition d'Asquith et de Lloyd George de 1914 à
1922 et, en 1922, il publia l a Déclaration Balfour préconisant la création d'un État juif en
Palestine.
Homme d'une grande culture, il était estimé par ceux qui l'approchaient tout en
étant parfois aussi l'objet de leur méfiance en raison de son habileté..
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