Art roman
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
Art roman (1050 - 1150)
Le développement de l'art roman est intimement lié à l'essor de l'Eglise et des ordres monastiques.
Loin d'être unmouvement uniforme, l'art qui se développe autour de l'an mil est frappé par une grande diversité stylistique, liéeaux particularités régionales.
L'architecture religieuse reprend de la Rome antique le plan basilical classique,présentant une nef terminée par une abside, avec ou sans collatéraux.
La grande nouveauté de l'époque est lagénéralisation de la voûte, voûte en berceau pour la nef principale, et voûtes d'arêtes pour les bas-côtés.
Cettenouveauté technique permet d'alléger les murs massifs des premières constructions romanes et d'y aménager destribunes et fenêtres en élévation.
L'âge de la maturité, de la fin du XIe siècle à la fin du XIIe siècle, se caractérisepar l'ampleur des constructions.
Avec le développement du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, un nouveautype d'église se développe pour faire face au nombre croissant des pèlerins.
Il se caractérise par un portail principalsculpté, des bas-côtés voûtés, un transept avec chapelles axiales, et surtout un vaste choeur entouré d'undéambulatoire à chapelles rayonnantes.
La voûte en berceau continu cède la place au berceau à doubleaux, quidétermine des travées et enrichit le rythme intérieur des édifices.
Les arêtes, comme les doubleaux, retombent surdes piles multiples qui portent le poids de l'édifice.
Vers 1100, la sculpture commence à envahir les portails et lescloîtres.
Les tympans développent surtout les thèmes du Christ en majesté, de l'Apocalypse, et du Jugementdernier.
Sous la conduite des grandes personnalités, les abbayes participent au renouvellement des formesarchitecturales.
Cluny favorise le développement de la monumentalité et de la richesse décorative.
Cîteauxencourage le dépouillement et la simplicité..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Le roman cherche l'Art et la Vérité ainsi que la Souffrance humaine », remarquent les frères Goncourt dans leur préface de Germinie Lacerteux (1865). Cette vision sociale du roman naturaliste vous paraît-elle correspondre au roman de l'Assommoir de Zola ?
- roman, art
- Quels rapports les lettres d'un roman épistolaire entretiennent-elles avec l'art du portrait ?
- les rapports entre complexité romanesque et vie réelle : cette complexité du roman ne traduit-elle pas un effort pour atteindre la vérité et rétablir une transparence entre l'art et la vie ?
- Un roman est un miroir promené le long d'un chemin » ; « toute oeuvre d'art est un beau mensonge »... Comment concilier ces déclarations apparemment contradictoires de Stendhal ? En vous appuyant sur vos lectures, vous vous demanderez dans quelle mesure l'oeuvre littéraire peut et doit refléter la réalité.