ARNr

« 1 / 2 ARNr 1 Le sigle ARNr designe l'acide dbonuclelque des ribo- somes, structures cellulaires composees de protelnes et d'acides ribonucleiques.

IIs'agit de supports fondamen- taux de la synthese des protelnes qui recoivent 'Informa- tion genetique sous la forme d'un ARN messager (ARNm) et permettent, en accord avec cette information, la poly- merisation d'acides amines.

II existe trois classes d'ARNr : deux a gros poids moleculaire (respectivement 0,5et 1 million) et une troisierne a faible poids moleculaire. 2 Leur structure trldimensionnelle esttrop irreguliere pour que la cristallographie aux rayons X aid reussi l'elucider.

Etantdonne l'impossibilite deles analyser sans detruire completement la structure du ribosome, leur fonction a l'interieur de cette machine-outil cellulaire qui sect a fabriquer des protelnes reste un des mysteres de la blologie moleculaire.

La regulation de leur synthese com- mence a peine a etre comprise. 3 Al'origine, onsupposait qu'al'instar de certains virus ne possedant pas d'ADN l'ARNr etait une structure autoreplicative ; en d'autres termes, qu'elle se developpait sur le modele de 'Information genetique.

Or des expe- riences d'hybridation montrent ie contraire.

Le chauffage a 100°C rompt les liaisons faibles des acides nucleiques et denature leur structure.

Cette denaturation pout etre rendue en partie reversible par une etape de refroidis- sement lentaucours de laquelle lesliaisons entre groupements complennentaires sont reconstituees. 4 Le chauffage de melanges d'ADN et d'ARNr provenant d'un memo organisme estsuivi, pendant lerefroidis- sement, de la formation de molecules hybrides contenant une chaine d'ADN liee a une chaine d'ARN.

Les hybrides ne se forment pas lorsque les deux classes d'acides nucleiques sont choisies chez des organismes differents. Cette experience prouve bien que des regions de I'ADN ARNr Le sigle ARNr désigne l'actde ribonucléique des rlbo­ aomee, structures cel-lulaires composées de protéines 91 d'acides rlbonuC'léiques.

Il s'agit de 'Supports fondamen­ taux de la synthèse des protéines qui reçoivent l'informa­ tion génétique sous la forme d'un ARN messager (ARNm) et permettent, en accord avec cette information, la poly­ mérisation · d'acides aminés.

Il e~iste trois cl:aSfSes d'ARNr : deux à gros po ·i'Cis m~écularre (respectivement 0,5 et 1 million) et une troisième à taib'le poids molécu1aire.

2 Leur struçture tridimensionnelle est trop irrégu·iière pou ·r que la crlstaHographie aux rayons X ait réuSISi à l'élucider.

Etant donné l'·impossib 'ilité de les analyser sans détruire complètement ·l ·a structure du ribosome, leur fo~on à l'intérieur de œMe machine-outil cetlulaire qui sert à fabriquer des protétnes reste un des mystère'S de la bloiogre mol-éculaire.

Lra régulation de leur synthèse com­ mence à peine à être comprise.

3 A l'origine, on supposait qu'à l'instar de certai·ns vitus ne possédant pas d'AtON I'ARNr était une structure autorépllcatlve ; en d'autres termes, qu'elle se développait sur le modèle de l'information génétique.

Or des expé· rlences d'hybridation montrent 1e contraire.

Le chauffage à 100 "C rompt les liaisons faibles des acides nucléiques et dénature leur 'Structure.

Cette dénaturation peut être rendue en partie réversible par une étape de refrofdls­ sement lent au oours de l·aqu~le les lia·i-sons entre groupements complémentai·res sont reconstituées.

4 Ll3 chauffage de mél.anges d'AON et d'ARNr provenant d'un même org.aoisme est suivi, pendant le refroidis­ sement, de l:a formation d-e molécules hybrides contenant une chaine d'ADN liée à une chtaine d'ARN.

Les hybrides ne se forment pas lorsque les deux classes d'acides nucléiques sont choisies chez des organismes dutérents.

Cette expérience prouve bien que des régions de l'ADN 2 / 2. »