Arnold Joseph Toynbee (1889-1975)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Arnold Joseph Toynbee (1889-1975) Figure la plus marquante des auteurs d'études historiques anglaises au XXe siècle, il a publié de 1934 à 1939 son oeuvre capitale : Une étude de l'histoire dans laquelle il examine les causes de la ruine des civilisations. Ce document contient 41 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

TOYNBEE Arnold J (Joseph). Historien anglais. Né à Londres le 14 avril 1889, mort à York le 22 octobre 1975. Neveu de l’économiste Arnold Toynbee (1852-1883). Après des études à la « public school » de Winchester, puis à Oxford, il travailla au Foreign Office (il participa notamment aux conférences de la paix après les deux guerres mondiales et fut durant trente ans directeur du « Royal Institute for International Affaire »). Parallèlement, il enseigna à l’Université de Londres, entre autres : l’histoire et la littérature de Byzance, puis l’histoire générale. Au cours de la Première Guerre mondiale, il eut l’idée d’un ouvrage historique monumental en douze volumes, dont les premiers tomes ne virent le jour qu’en 1933-34 : L’Histoire. Un essai d’interprétation —un abrégé en fut publié en 1946 par D.C. Somervel et cette version fut traduite en français en 1951. Selon Toynbee, l’Histoire se comprend moins dans une perspective embrassant toute l’humanité ou toutes les unités nationales qu’elle ne s’attache à l’étude de ces groupements que nous nommons des sociétés. Retraçant la vie et la mort des civilisations, Toynbee a réalisé une œuvre de synthèse remarquable qui a souvent été comparée à celle de Spengler — encore que la philosophie de l’histoire du Britannique soit singulièrement moins pessimiste que celle de l’Allemand. Le militarisme et les suites de désastres qu’il engendre sont traités dans divers morceaux du maître-ouvrage de Toynbee; ces fragments ont été réunis et publiés par Mr. Fowler sous le Titre Guerre et civilisation (1950). On doit encore à Arnold Toynbee, qui est sans conteste le plus grand historien anglais de son temps : La Civilisation à l’épreuve (1948), La Pensée historique des Grecs [1924], Le Point de vue d’un historien sur la religion [1953-54], D’Orient en Occident, un voyage autour du monde [ 1958], etc.