ARNm

« 1 / 2 ARNm Le sigle ARNm oaractér ·ise, en bidlogle molécu ·laire, l'acide ribonucléique messager.

Le terme date de la découvert-e de la mo:Jécule dom f·exlstence était postulée par l•a théorie de l'opéron.

Elaborée en 1961 par les bio­ chimist-es f·rançais Jacques Monod et François Jacob (Prix Nobel avec André Lwoff, en 1965).

cette théorie affirme que l'information génétique stockée dans l'ADN n'est pas utilisée direCtement, mais que la séquence d'ADN constituant le gène est transcrite en une structure complémentaire, J'ARNm, traduite en termes d'acides ami­ nés au cou •rs de la synthèse des protéines.

Quelques mo·is après son énoncé, cet·te partie de 'l '-hypdlhèse a été briJJ,amment confi-rmée par J' isolement du premier ARNm par une éQuipe de chercheurs avec laquelle collaborait FrançOis Gros, directeur de l'·lnsmut Pasteur depuis 1976.

2 Comme l·es autres acides ribonucléiques, I'ARNm se différ-encie essentielllement de l'ADN au niveau du sucre qui entre de manière répétitive dans sa structure : le ribose (au lieu du désoxyribose dans l'ADN) .

De même que ta plupart des ARN, li est monocaténalre, alors que J'ADN est composé de deux chaines héticoïd •ales s'enroulant :J'une sur l 'au1re en un-e ·structure bicaténaire.

On pourrait croire que cette re~ative simplicité de structure permet­ trait des analyses simplifiées par des techniques telles que l·a diffraction aux rayons X.

Il n'en est rien, oar les ARNm comportent, comme les autres ARN, des zones plus ou moins ordonnées que cÔiloient des zones en apparence désordonnées et qui rendent l'an· a:lyse très difficile.

On sait encore peu de choses sur la structure tridimension­ nelle des ARNm .

3 les ARNm comptent un nombre très réduit de points d'attachement des ribosomes : un seu+emen~.

le plus souvent A partir du point d'atlachement, il y a toujours déplacement, dans Je même sens, de l'ARNm par rapport au ribosome.

Au cours du déplacement , les acides aminés 2 / 2. »