Databac

Arménie (2003-2004): Échec à reproduire le «scénario géorgien»

Publié le 12/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Arménie (2003-2004): Échec à reproduire le «scénario géorgien». Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/Lycée/angui/0/450092.txt[12/09/2020 18:50:45] Arménie 2003-2004 Échec à reproduire le «scénario géorgien» Le 9 avril 2004, un an après la reconduction de Robert Kotcharian à la tête de l’Arménie à la suite de l’élection présidentielle contestée de l’hiver 2003, des milliers de manifestants hostiles au pouvoir se réunissaient dans le centre d’Erevan, exigeant la démission du chef de l’État.

Pendant ce temps, les parlementaires de l’opposition tentaient d’arracher la mise en dis cussion d’une loi permettant l’organisation d’un référendum de défiance au présiden t, avec pour date butoir le 12 avril.

Quelques jours plus tôt, le gouvernement avait menacé de recourir à la force e n cas de nécessité.

Dans la nuit du 12 au 13 avril, les manifestants se sont dirigés vers la résidence pré sidentielle ; ils se sont heurtés aux forces de l’ordre qui ont procédé à plus d’une centaine d’interp ellations (250 selon l’opposition), tandis que la police investissait les sièges de trois formations politiques.

Le 16, une no uvelle manifestation se déroulait dans le centre de la capitale, tandis que les organes de sécurité accen tuaient encore leur pression sur l’opposition ; le 22, un responsable de l’opposition, Achot Manout charian, était passé à tabac.

Dès la fin avril, la tentative de reproduire le «scénario géorgien», à savoir obtenir la démission du chef de l’État par des manifestations, avait échoué.

L’appareil d’État, en particulier l’armée et les forces d e sécurité, que contrôlent les «Karabakhis», les Arméniens originaires du Haut-Karabakh, dont le président est lui- même issu, n’a pas plié devant la pression de la rue.

De son côté, l’opposition n’a pas fait p reuve de la cohérence et de l’unité nécessaires.

Par ailleurs, les indicateurs économiques positifs de l’année 2 003 ont certainement joué leur rôle ; le pays a connu une croissance de 12,0 %.

Ces bons résultats ne relèvent p as uniquement de facteurs intérieurs : l’aide extérieure, en particulier celle émanant de certains d onateurs de la diaspora, a dopé la croissance.

La pénétration du capital russe s’est maintenue à un rythme soutenu.

La signature, le 12 mai 2004, d’un important accord gazier avec l’Iran, prévoyant la construction d’ un gazoduc entre les deux pays, permettait d’entrevoir un avenir énergétique plus serein, alors que les pressions internationales se faisaient plus fortes pour que l’Arménie ferme la centrale nuclé aire de Medzamor.

La question du Haut-Karabakh (territoire de l’Azerbaïdjan peuplé très majoritairement d’Arméniens et ayant fait l’objet d’un conflit armé), malgré les nombreux contacts et rencontres entre responsables des deux pays, a vu une montée significative de la tension et la multipli cation des incidents sur la ligne de cessez-le-feu.

Alliée stratégique de la Russie dans la région, l’Arménie n’a pas pour autant négligé ses relations avec l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord) et le monde occidental, tout en développant des rapports actifs avec l’Iran.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles