Aristide MAILLOL:LES DEUX BAIGNEUSES AU SOLEIL.

« Aristide MAILLOL LES DEUX BAIGNEUSES AU SOLEIL En 1939, Maillol s'est retiré à Banyuls.

Tout en continuant son œuvre de sculpteur, il se remet à Ja peinture et au dessin.

Il a pour unique modèle sa jeune femme Dina ...

L'an née où ce tte toile a é té pein te, Joh n Rewa ld vi nt visi ter Mai llo l.

L'ar tiste, âg é de qua tre-ving ts ans, appar ut au cr itique a ng la is c omm e « un grand vieillard à la barbe blanche » Il trava illa it la p lupar t du te m ps e n erm ite da ns u ne ferme isolée.

L 'end ro it é tait tellem e nt co up é du mon de que mêm e sa femm e refusait d'y vivre en permanence.

LE THÈME Mai llol a pe int des ba ig ne u ses tout a u l ong d e s a v ie.

Au début , dans l es ann ées 1 895 , i l trava ille sous l'i nfluence de G auguin, t rès in sp iré lui aussi pa r ce thème.

L'i dée de mettr e face à face, presqu e en miroir, de ux perso nnages fémini ns à dem i -im mergés n'était pas nouv elle po ur l ui • ce sujet avai t déjà fait l'objet d e M é diterra né e, p e int en 193 5.

De nombreuse s statues de Maillol ont élu domicile au jardin des Tuilerie s, à Pari s.

Plus qu'un peintre, Maillol fut surtout un sculpteur .

Aristide MAILLOL 1861·1941 • Les Deux Baigneuses au soleil • Huile sur panneau 100 cm x 114 cm • Monogramme de l'atelier de l'artiste en bas, à droite • Peint en 1941 • Localisation : collection particulière • Expositions: Paris, Zurich, 1947 L'ŒUVRE On ne peut s'emp êch er d'être su pris pa r la d ifférenc e d e traitem ent entr e les d eux figur es • ce lle qui est de dos éc la te de v ie; la secon de, avec ses membr es occult és et ses yeux fixes, ressemble à une sta tue a mpu tée.

En fait, Ma ill ol u tili se l' e au pou r me ttre ce r­ t a ine s partie s du corps en vo leur a u détriment d 'o utr es.

En se ré fé ra nt à ce m on de he llé ­ niqu e q u'il aima it tan t, i l s'e n est ex pliqué av ec jo hn Re wald • «Souvent les statues grecques sont plus belles sans bras , car ceux-ci cachent toujours une partie du corps, soit le buste, soit l'estomac, soit la taille, qui est toujours merveilleuse et que nous pou ­ vons admirer aujourd'hui où les bras ont disparu. » L'ar tis te reconnaissait également sa d iff icu l té à repr ésent er les jambe s.

«Le ventre, les seins, le dos viennent parfois d'eux-mêmes, mais pas les jambes ...

».

Cette remarq ue fo i­ sait all usion à s on trav ail de s culpt e ur, mai s, co mme le soulig ne Henri Frè re , on n e peut le dis s ocier de so n ac tivité de pe intre , dans laqu elle «Maillol veut rendre le déploiement de la fresque et de la sculpture .» LA COTE Les toiles de Maillol sont très rares .

En revanche, on trouve un très grand nombre de ses sculptures aux environs de 400000 FF (73000 dollars).. »