Aristarque de Samos vers 310-250 av.

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Aristarque de Samos vers 310-250 av. Ce document contient 111 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

ARISTARQUE (Samos, 310-230 av. J.-C.). Astronome grec originaire de Samos. 1 800 ans avant Copernic, il affirma l’idée de la rotation de la terre sur elle-même et autour du soleil. Il aurait aussi calculé les distances terre-lune et terre-soleil. Il ne fut pas cru et on l’accusa d’impiété.

ARISTARQUE de Samos. Astronome grec dont l’akmé se place entre 280 et 264 avant J.-C. Il appartient à l’école d’Alexandrie devenue, après la mort d’Aristote et sous le règne d’Alexandre le Grand, vers 332, le centre culturel de la Grèce ancienne. Parmi ses observations astronomiques, on cite celles qu’il fit sur les solstices d’été, et il est connu pour avoir été, avec Héraclide du Pont, parmi les premiers à soutenir les thèses du mouvement de la terre autour de l’axe de l’équateur et de sa rotation autour du soleil immobile au centre du monde, en expliquant la variation des saisons par l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre sur le plan du zodiaque — v. Traité sur les grandeurs et les distances du Soleil et de la Lune. Cléanthe le Stoïcien l’accusa d’impiété pour « avoir troublé le repos d’Hesthia », c’est-à-dire de la terre, considérée alors comme le centre et le foyer du monde. Aristarque s’était rendu compte que le soleil devait être beaucoup plus grand que la terre ; il lui attribua un diamètre d’environ 7 fois et un volume d’environ 300 fois supérieurs à ceux de la terre, ce qui l’amena à penser que la terre, tellement plus petite, devait tourner autour de la « lanterne du monde ». Il conçut une méthode pour évaluer les distances relatives de la lune et du soleil par rapport à la terre; géométriquement juste et géniale, elle ne lui permit cependant pas, faute d'instruments d’observations, d’atteindre à des résultats corrects.