ARGUMENTATION
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
De nos jours, de nombreux dangers sont présents dans notre société, comme les agressions physiques ou
morales, les attentats, les accidents…
Dès lors, il est intéressant de se demander s’il faut faire face aux dangers lorsqu’ils se présentent ou s’il est
préférable de renoncer à les affronter.
Nous verrons d’abord les inconvénients qu’il peut y avoir à s’opposer à un péril, puis les bénéfices que l’on
peut tirer face à une telle situation.
Tout d’abord, il est préférable de renoncer au danger quand, après l’avoir analysé, nous réalisons que nous
ne sommes pas en mesure d’y faire face car il peut, dans certaines situations nous détruire
psychologiquement ou physiquement.
Ainsi, dans l’Enfant de Noé, Eric-Emmanuel Schmitt, les parents de Noé fuient la menace nazie.
Ils préfèrent
en effet se cacher en travaillant comme ouvriers agricoles dans une ferme de la campagne bruxelloise pour
ne pas être arrêté et déporté dans un camp de concentration par les soldats allemands.
De même, certaines femmes battues, après avoir vécu un véritable calvaire, se réfugient dans des centres
d’accueil spécialisé afin d’échapper à l’emprise morale et physique de leur agresseur.
Mais pour autant, affronter le danger peut nous permettre de régler des conflits et ainsi éviter la mort de
nouvelles personnes innocentes.
Dans le « Cœur qui haïssait la guerre » de Robert Desnos, l’auteur appelle tous les Français à lutter et à
s’engager pour combattre les nazis et mettre ainsi fin à la Seconde Guerre Mondiale.
De même, actuellement, la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Russie essaient d’unir
leur force pour affronter la menace terroriste que représente l’Etat Islamique et arrêter les massacres faits
aux populations civiles afin de rétablir la paix.
Enfin, faire face à un danger peut permettre à une personne, lorsqu’elle parvient à le vaincre, d’en sortir
plus forte, puisqu’elle aura alors appris à gérer une situation périlleuse et saura donc l’appréhender la
prochaine fois qu’elle y sera confrontée.
Ainsi, dans « Mon Amour Kalachnikov » de Sylvie Deshors, Agathe est victime d’une agression.
Elle sera,
pendant quelques temps, incapable de sortir la nuit dans le quartier où cela s’est produit.
Puis, petit à petit,
elle va apprendre à gérer ses angoisses, à être sure d’elle.
Elle pourra par la suite retourner sereinement à
l’endroit où elle a été attaquée.
De même, lorsque l’on tombe de cheval, être capable de remonter nous permet de faire face à la peur
d’une nouvelle chute.
Nous appréhendons davantage le danger que cela constitue tout en améliorant nos
compétences de cavaliers..
»
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