Arafat Yasser

« PE_0030T \HDLN0000100076 \LINK0128601295PE_0402T \LINK0165501659PE_0773T \LINK0167101675PE_0814T \LINK0179301801PE_0713T \LINK0201702025PE_0713T Arafat Yasser Homme politique palestinien * 24.(?) 8.1929(?), Jérusalem (?) C'est sous le pseudonyme d'Abu Ammar que Yasser Arafat, fondateur de la Fédération des étudiants palestiniens, co-fondateur et chef de l'organisation clandestine el-Fath ("Mouvement de libération de la Palestine", 1959), prend la tête du combat pour la libération mené par les Palestiniens.

Devenu président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1969, il obtient en 1973 la reconnaissance de celle-ci comme unique représentant légal de la Palestine auprès des Etats arabes.

Malgré de nombreux échecs (expulsion de Jordanie en 1970, évacuation de Beyrouth en 1982, de Damas et de Tripoli en 1983, du Sud-Liban en 1988) et de violents conflits au sein même de son organisation où on lui reproche une attitude de plus en plus modérée, Arafat parvient à maintenir sa position de leader par sa capacité à nouer des alliances tactiques et à faire passer les objectifs nationaux avant les combats idéologiques.

En 1989, son élection à la présidence de l'Etat fictif de Palestine (fondé en 1988) est pour lui l'occasion de reconnaître le droit à l'existence d'Israël.

Ses prises de position en faveur de Saddam Hussein lors de la seconde guerre du Golfe (1990-91) et des putschistes contre Mikhaïl Gorbatchev (1991) affaiblissent provisoirement sa position sur la scène internationale.

Il obtient cependant la conclusion d'un traité de paix avec Israël sur l'autonomie limitée de la bande de Gaza et de Jéricho (1993), ainsi que le retrait des militaires israéliens de ces zones (1994).

Ses efforts diplomatiques lui valent le prix Nobel de la Paix 1994 (avec Shimon Peres et Ytzhak Rabin).

Après l'assassinat de Rabin (1995), l'évolution politique d'Israël, sous la conduite du Premier ministre Benjamin Netanyaou depuis 1996, porte un coup sérieux aux efforts visant à établir un équilibre durable entre les intérêts palestiniens et israéliens.

En mai 1999, les négociations de Wye Plantation achoppent sur l'intransigeance de Netanyaou.

Avec son successeur, Ehoud Barak, la mise en oeuvre des accords signés en octobre 1998 à Wye River, semble repartir sur de meilleures bases lors du sommet de Charm-el-Cheik de septembre 1999.

Mais Arafat doit impérativement garder le contrôle des mouvances extrémistes qui menacent l'unité palestinienne. Page 1. »