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Arabie saoudite (2002-2003): Doutes des États-Unis sur leur allié régional

Publié le 12/09/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Arabie saoudite (2002-2003): Doutes des États-Unis sur leur allié régional. Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/Lycée/angui/0/450310.txt[12/09/2020 18:51:02] Arabie saoudite 2002-2003 Doutes des États-Unis sur leur allié régional Le prince héritier Abdallah, gouvernant de facto en raison de l'impot ence du roi Fahd depuis 1995, a dû gérer une situation intérieure tendue, dans un contexte régiona l très instable.

Alors que le projet de loi budgétaire 2003 prévoyait un déficit de 10,4 milliards de dolla rs (12 milliards de dollars en 2002), l'objectif prioritaire du gouvernement est demeuré la réduction de la dette publique (168 milliards de dollars) : l'État a vendu ses parts dans sept entreprises mixtes et abandonné ses participations dans plusieurs banques commerciales locales.

Outre la poursuite de la lutte c ontre le chômage et de la «saoudianisation» des emplois, le programme de privatisation a é té relancé.

Le Conseil consultatif (Majlis al-choura) a adopté les projets de loi sur l'ouverture du secteur de s assurances (août 2002) et sur la création d'une bourse des valeurs mobilières (septembre 2002).

P lusieurs secteurs jusqu'alors fermés aux investissements étrangers ont été révisés par de nouvelle s régulations en novembre suivant.

Malgré les difficultés à trouver un accord, les négociations pour l'ouvert ure en aval du secteur gazier ont repris.

Concernant la fiscalité pour les étrangers, le Conseil consultatif a décidé, en février 2003, d'exempter les résidents (et non les investisseurs) de l'impôt sur le revenu.

Les attentats qui ont coûté la vie à un Britannique et à un Allemand (juin et septembre 2002), ainsi que les pressions du gouvernement sur les milieux islamistes – arrestatio n de militants suspectés d'appartenir à Al-Qaeda et critiques acerbes du ministre de l'Intérieur contre les Frères musulmans, mouvement fondamentaliste accusé d'être la «source du mal dans la régi on» – ont alourdi le climat sécuritaire.

Le 12 mai 2003, les attaques terroristes menées à Riyad contre trois com plexes résidentiels pour expatriés ont fait 39 victimes, en majorité étrangères (9 Américains).

U ne répression sévère s'est ensuivie de la part des autorités saoudiennes.

Sur le plan extérieur, les relations avec les États-unis ne se son t pas apaisées, malgré la visite du prince Abdallah au président américain George W.

Bush le 25 avril 2002.

C e dernier a maintenu la pression sur Riyad, sans tenir compte du plan de paix proposé par l'Arabie saoudit e – appelant les pays arabes à reconnaître Israël en échange d'un retrait des territoires conq uis après la guerre de 1967 et d'une reconnaissance d'un État palestinien – adopté par les États arabes lors du «sommet» de la Ligue arabe organisé à Beyrouth les 27-28 mars 2002.

Le procès, intenté à la mi-août 2002 par des familles de victimes américaines du «11 septembre» contre plusieurs institu tions et personnalités saoudiennes, dont trois membres de la famille royale – 15 des 19 terroristes étaient de nationalité saoudienne –, ainsi que les propos d'un conseiller du Pentagone présentant le royaume comme l e «noyau du mal et l'ennemi des États-Unis» ont renforcé la méfiance entre les deux pays.

En novembre 2002, le gouvernement saoudien a fait savoir qu'il s'opposait à une guerre américaine en Irak et qu'il n'autoriserait pas l'usage des bases installées sur son territoire en cas de conflit.

Washington a donc am énagé au Qatar un centre de commandement alternatif à celui d'Al-Kharj (près de Riyad).

À cet égard, les relations avec Doha se sont détériorées : le royaume, offensé par les critiques formulé es à l'encontre de feu le roi Abdelaziz, fondateur du royaume, dans un programme diffusé par la chaîne de t élévision Al-Jazeera (qui émet du Qatar) autant que par le rapprochement de l'émirat avec Washington, a rappelé son ambassadeur pour consultation en septembre 2002.

Cependant, en autorisant le survol de so n territoire par l'aviation anglo- américaine pendant l'opération Liberté pour l'Irak, Riyad a sou ligné sa volonté de préserver l'alliance américaine.. »

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