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Arabie saoudite (1998-1999): Renforcement de l'autorité du prince héritier Abdallah

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450325.txt[12/09/2020 18:51:03] Arabie saoudite 1998-1999 Renforcement de l'autorité du prince héritier Abdallah En dépit de la crise économique et de la tension avec l'Irak, le r oyaume a célébré, fin janvier 1999, le centième anniversaire de sa fondation selon le calendrier hégirien , avec un faste qui a déplu aux religieux.

Le roi Fahd a subi plusieurs interventions chirurgicales d'urgence en 19 98 et 1999.

Très diminué, il a été maintenu sur le trône par l'absence de consensus, au sein de la famil le royale, sur l'opportunité de procéder à un transfert de pouvoir.

Le prince héritier Abdallah a néanmoins renforcé son autorité à l'intérieur du pays, en imposant des mesures d'austérité.

Il s' est aussi donné une stature internationale en effectuant, à l'automne 1998 et au printemps 1999, plusieurs tourné es à l'étranger.

Lors de ces visites, il a invité les grandes puissances occidentales à instaurer avec son pays un "partenariat économique stratégique" et les États du Maghreb et du Machrek à "reconstru ire la Maison arabe".

La baisse du prix du pétrole (trois quarts des revenus du pays) a c ontraint le royaume à emprunter 5 milliards de dollars aux Émirats arabes unis et à adopter, en juil let 1998, des mesures d'économie: suspension des projets non engagés, renégociation des contrats, di minution des achats, gel des nominations dans la fonction publique...

Ces dispositions n'ont pas empê ché un déficit budgétaire trois fois plus élevé que prévu (12,3 milliards de dollars) et des manœuvres spéculatives contre le riyal qui a cependant résisté.

Établi sur la base d'un baril à 12 dollar s, le budget 1999 a conjugué restriction des dépenses et réformes économiques, mais n'a pas instauré l'im pôt sur le revenu réclamé de longue date par le FMI.

Pour faire remonter les cours, Riyad a pressé ses partena ires de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) de respecter les quotas, plusieurs foi s revus à la baisse.

En mars 1999, il a restreint sa production à 7,5 millions de barils par jour, pour la pr emière fois depuis la guerre du Golfe de 1991.

Avec les problèmes économiques, la question irakienne est demeuré e au centre des préoccupations.

Les dirigeants saoudiens balançaient entre la volonté d'en finir avec le régime irakien, leur désir d'accorder à Washington le soutien réclamé à cette fin et leur crainte d'ind isposer une population majoritairement opposée aux frappes contre l'Irak.

Ils ont déploré que les bomb ardements américano-britanniques de décembre 1998 aient contribué à renforcer la position du pré sident Saddam Hussein et ont jugé qu'il était illusoire d'accorder du crédit à l'opposition irakienne en exil.

I ls ont opposé leur veto à la tenue d'un sommet arabe qui aurait offert une tribune à leur ennemi irakien.

En janvier 1999, ils ont riposté à un appel de S.

Hussein au "soulèvement des peuples du Hejaz et du Nejd", en prenant la tête d'une initiative, largement conforme aux projets américains, combinant atté nuation de l'effet des sanctions sur la population irakienne et maintien de l'isolement diplomatique, écon omique et financier du régime de Bagdad.

La visite effectuée par le président iranien Mohammad Khatami à Riyad et dans les Lieux saints, en 1999, a scellé le rapprochement entre le royaume et l'Iran amorcé en 199 7.

Cette normalisation a fortement déplu aux Émirats arabes unis, qui ont reproché à l'Arabie s aoudite son manquement à la solidarité entre membres du CCG (Conseil de coopération du Golfe).

Il s'est ensuivi une polémique verbale sans précédent que les autres États de l'organisation se sont efforc és de circonscrire au plus tôt.

Malgré des déclarations d'intention apaisantes, Riyad n'a rien fai t, tout au contraire, pour améliorer ses relations avec le Yémen.

Les promesses de soutien faites au nouveau r oi de Jordanie Abdallah ont tardé à se concrétiser.

Les rapports avec l'Afghanistan se sont dégradé s, après le refus des taliban de livrer ou de réduire au silence l'opposant saoudien Oussama ben Laden, accusé p ar Washington d'avoir été l'instigateur des attentats du 7 août 1998 contre les ambassades amé ricaines de Dar-es-Salam et de Nairobi.. »

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