Arabie saoudite (1993-1994)
Publié le 12/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Arabie saoudite (1993-1994). Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/Lycée/angui/0/450319.txt[12/09/2020 18:51:03]
Arabie saoudite 1993-1994
Le 28 décembre 1993, à l'occasion de la cérémonie de prestat
ion de serment du Conseil consultatif, le roi
Fahd a rappelé son attachement à la législation islamique (cha
ria).
Au printemps, la création d'un Comité
des droits de l'homme, d'inspiration islamiste, avait inquiété les
autorités.
Aussi, dès juillet 1993, le roi a
procédé à la réorganisation des puissantes institutions reli
gieuses en créant un ministère des Affaires
islamiques et un poste de Grand Mufti au rang de ministre.
Les difficultés financières ont perduré: le budget de 1994 a pr
ésenté une baisse de 20% des dépenses et
prévu des recettes d'un montant de 32 à 35 milliards de dollars (
contre 45 milliards en 1993).
Le déficit
budgétaire qui s'est élevé à 7,4 milliards de dollars en 199
3 devait encore se creuser, d'autant que le prix
du pétrole n'a cessé de s'effriter.
Le prix du baril est tombé
en dessous de 14 dollars à la fin 1993, ce qui,
en devises constantes, équivaut aux tarifs de 1973, avant le premier
choc pétrolier.
L'Arabie saoudite, qui
a financé pour l'essentiel la guerre du Golfe (1991) consécutive
à l'invasion du Koweït par l'Irak, espérait
pourtant un redressement, difficilement compatible avec une production m
ondiale excédentaire, d'ailleurs
encouragée par les autorités saoudiennes à la douzième confé
rence de l'OPEP (Organisation des pays
exportateurs de pétrole), à Genève fin mars 1994.
Les visites de personnalités françaises se sont succédé à
Riyad: le président François Mitterrand en
octobre 1993, le Premier ministre Édouard Balladur en janvier 1994,..
.
mais sans grandes retombées
commerciales.
Yasser Arafat, chef de l'Organisation de libération de la Palestine (
OLP), a été reçu pour la première fois
depuis la guerre du Golfe, Riyad encourageant le processus de paix engag
é en septembre 1993 avec la
reconnaissance mutuelle d'Israël et de l'OLP et la signature de l'acc
ord dit "Gaza-Jéricho d'abord".
En
revanche, le roi Fahd a refusé de rencontrer le roi Hussein de Jordan
ie venu en pèlerinage à La Mecque
en mars 1994, soulignant l'ampleur de la rancune saoudienne à l'ég
ard d'Amman depuis la guerre du
Golfe.
Dans la guerre civile au Yémen (mai-juillet 1994), la sécession
sud-yéménite a été encouragée par Riyad,
hostile à la réunification du Yémen en mai 1990 et qui voulait
faire payer à Sanaa ses positions pro-
irakiennes dans la guerre du Golfe..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Arabie saoudite (1994-1995): Un régime toujours opportuniste
- Arabie saoudite (1992-1993)
- En quoi l’Arabie Saoudite tourne-t-elle le dos à la démocratie ?
- Arabie saoudite: Quelle puissance Mohammed ben Salman est-il en train de construire en Arabie Saoudite ?
- Zambie: 1993-1994