Aquino (Corazôn dite Cory)
Publié le 18/05/2020
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AQUINO, Corazon, dite Cory (Manille,1933-). Femme politique philippine. Leader de l’opposition au régime dictatorial de Ferdinand Marcos après l’assassinat de son mari Benito (1983), elle fut élue président de la République en 1986. Confrontée à de graves difficultés économiques et politiques (guérillas communiste et du mouvement séparatiste des Moros musulmans, tentatives de putsch militaire), elle dut imposer, en décembre 1989, l’état d’urgence. En juin 1992, le général Fidel Ramos lui succéda à la présidence.
RAMOS Fidel (Váldez), « Eddie » (* Lingayen, 18.III.1928) Officier et homme politique philippin. Cousin de Ferdinand Marcos et diplômé de l'académie militaire américaine de West Point, il fut nommé chef d'état-major de l'armée philippine en 1986. Rallié à Cory Aquino en févr. 1986, il devint son ministre de la Défense en janv. 1988. Élu président de la République avec moins d'un quart des voix en juin 1992, il parvint à des accords de cessez-le-feu avec les rebelles musulmans de Mindanao, les guérillas communistes et l'extrême droite militaire (RAM). Son plan « Philippines 2000 » permit une réforme structurelle de l'économie et un retour à la croissance. En 1997, il quitta à contre-cœur la présidence.«
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Aquino (Corazón dite Cory)
Femme d'Etat des Philippines
* 25.1.1933, Manille
Veuve du populaire leader d'opposition Benigno Aquino,
assassiné en 1983 - probablement sur ordre du Président
Ferdinand Marcos -, Corazón Aquino reprend le flambeau de la
résistance.
Grâce à son "programme de résistance passive" et
avec l'appui des Etats-Unis, elle fait chuter le régime
dictatorial en 1986, en remportant les élections
présidentielles.
Mais son gouvernement, constamment menacé par
les tentatives de putsch des partisans de Marcos et par la
guérilla communiste, ne parvient pas à redresser la situation
économique et sociale du pays (chômage et misère).
Corazón
Aquino renonce à se présenter aux élections présidentielles de
1992, remportées par Fidel Valdez Ramos.
Le projet de réforme
constitutionnelle de Ramos - qui lui permettrait de briguer un
second mandat et de renforcer ses pouvoirs - pousse Corazón
Aquino à organiser les gigantesques manifestations de
septembre 1997 et août 1999.
1.
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