Aquaculture

« 1 / 2 48 Aquaculture 1 Pour répondre aux besoins croissants provoqués par l'explosion démographique, océanographes et industriels étudient la possibilité d'une exploitation rationnelle des richesses marines.

Pour 99 %, les ressources alimentaires tirées de la mer le sont encore par la pêche ou la cuell· leHe.

Intensifier l'une et l'autre hâterait l'extinction des espèces.

On vise au contraire à multiplier celles-ci en les cultivant, afin d'accroitre la proportion des produits marins dans l'alimentation humaine, où ils n'entrent encore que pour 1 %.

2 Océans et mers contiennent une multitude d'organismes microscopiques transparents, auxquels on a donné le nom de plancton (du grec "planetikos ..

: errant).

Le plancton est à l'origine de la chaine alimentaire océane.

Jusqu'ici, l'homme a plus fait usage du plancton mort et transformé (pétroles, roches) que vivant.

L'élevage de larves plancto­ niques ouvre la voie· à une fertilisation des eaux qui multi­ plierait les populations de poissons.

3 Le phénomène des migrations contrarie l'élevage des poissons en pleine mer.

Par contre, les estuaires et les lagunes c6tlères, vers lesquels certaines espèces remontent périodiquement pour frayer, constituent des sites favorables.

L'addition de fertilisants à ces eaux relativement fermées a abouti à des résultats intéressants pour le mulet et la plie en Ëcosse, la dorade et le loup dans les lagunes méditerranéennes.

4 La culture des mollusques concerne essentiellement les bivalves fixés, en particulier les huitres et les moules.

L'élevage de bivalves fouisseurs (clams, coquilles Saint­ Jacques) parait prometteur.

Les Japonais ont réussi les premiers l'élevage industriel des creveHes.

Pour les grands crustacés (homards, langoustes), l'élaboration d'un cycle complet d'élevage se heurte encore à des obstacles insur­ montables. 2 / 2. »