Après Rousseau : « Je hais les livres ; ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas » ; après Montesquieu : « Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté », voici l'auteur du Meilleur des Mondes qui promet à l'homme qui « sait lire » un immense pouvoir. Que penser de cette opinion ?
Publié le 20/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Après Rousseau : « Je hais les livres ; ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas » ; après Montesquieu : « Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté », voici l'auteur du Meilleur des Mondes qui promet à l'homme qui « sait lire » un immense pouvoir. Que penser de cette opinion ?. Ce document contient 932 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.
«
Introduction
Après Rousseau : « Je hais les livres ; ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas
» ; après Montesquieu : « Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait
ôté », voici l'auteur du Meilleur des Mondes qui promet à l'homme qui « sait lire » un
immense pouvoir.
Que penser de cette opinion ?
Développement (Sous forme de plan détaillé)
I.
— Partie négative.
1° Certes, un enfant est tout fier de raconter à tout le monde ce qu'il a appris « à l'école,
dans les livres ».
Un adulte mondain fonde sa conversation sur sa dernière lecture : «
Amas a tout LU », dit La Bruyère.
Un auteur qui a passé des années à réfléchir au sujet
d'un livre a tendance à rapporter toute conversation à sa préoccupation.
2° Certes, un partisan de l'éducation naturelle, comme Rousseau, peut préférer à la
lecture la « leçon de choses » et « l'observation expérimentale ».
3° Admettant une part de vérité dans les reproches avancés par les détracteurs de la
lecture, reconnaissons qu'ils donnent parfois une utile mise en garde et nous incitent à
éviter toute connaissance uniquement livresque que l'on aurait trop tendance à mettre en
avant de façon vaniteuse.
II.
Lire et savoir lire.
1° Distinguons tout d'abord trois sortes de lectures : les livres d'enseignement,
nécessaires à notre instruction et complément du cours entendu en classe ; les livres de
culture générale qui nous permettent d'approfondir nos connaissances sur tel point
particulier, spécialisé : le livre est alors un moyen permanent d'enrichissement ; le livre
de divertissement, en particulier les romans, récréation qui peut aussi nous apporter
quelque chose d'utile (Notre-Dame de Paris et le Moyen Age : histoire, architecture,
civilisation, moeurs).
2° Ne négligeons pas l'un des termes essentiels de la proposition de Huxley, « savoir lire
», ce qui suppose :
— un choix, et l'élimination de toute lecture inutile ou pernicieuse,
— un harmonieux équilibre entre les différentes sortes de livres, de genres, d'auteurs et
de styles,
— un rythme de lecture, réglé par le temps que l'on consacre à cette occupation et
l'intérêt apporté en propre à chaque livre,
— le désir de reprendre un livre : savoir lire c'est savoir relire!
III.
— Réflexions personnelles.
1° Dans le texte d'Huxley, « se magnifier » est éclairé par « multiplier ses modes
d'existence » et expliqué par les trois termes « rendre sa vie pleine, intéressante,
significative ».
Il est incontestable qu'une lecture a pu avoir une influence déterminante sur l'orientation
de toute une vie : en lisant les Martyrs, Augustin Thierry sent naître sa passion pour
l'histoire ; en traduisant l'Énéide, Berlioz enfant éprouve une émotion ineffaçable qui
dictera au compositeur son opéra des Troyens ; la Bible a inspiré un grand nombre de
poètes (Hugo, Vigny, Claudel) comme le Coran a inspiré nombre de poètes arabes.
2° On distingue communément les gens qui lisent, les peuples qui lisent, et les autres :
on se lamente sur la diminution du nombre des lecteurs en France ; un professeur dit
couramment d'un élève médiocre : « Que voulez-vous! Il ne lit pas! » Sociologues et
éducateurs sont d'accord sur ce point : une « cité » nouvelle ne devrait jamais être
ouverte sans que soit prête à recevoir les jeunes qui l'habiteront, une bibliothèque
agréable, fournie et variée — cela étant aussi utile que les espaces verts et les salles de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Montesquieu (1689-1755) confie dans ses Cahiers : « L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté. » Qu'en pensez-vous? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement intellectuel, moral, connaissance de l'homme et de son destin, connaissance des hommes, appel à l'imaginaire...)?
- Montesquieu confie dans ses Cahiers : « l'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté ». qu'en pensez-vous ? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement moral, intellectuel...) ?
- l'étude a toujours été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé (Montesquieu) ?
- Un critique écrit au sujet des Confessions : « On y voit, plus que l'autoportrait d'un homme tourmenté, le récit rétrospectif d'une destinée malheureuse, tracé par un écrivain pathétique à force de crier son excellent naturel, malade de ses contradictions, avide de s'attirer la sympathie du lecteur ». Commentez cette réflexion d'après votre lecture des quatre premiers livres des Confessions de Rousseau ?
- Un critique écrit au sujet des Confessions : « On y voit, plus que l'autorportrait d'un homme tourmenté, le récit rétrospectif d'une destinée malheureuse, tracé par un écrivain pathétique à force de crier son excellent naturel, malade de ses contradictions, avide de s'attirer la sympathie du lecteur. » Commentez cette réflexion d'après votre lecture des quatre premiers livres des Confessions de Rousseau.