après avoir présenté le document en le replaçant dans son contexte, vous montrerez (à l’aide du texte et de vos connaissances) les convictions et le rôle de George Sand à cette époque

« 7) Analyse de document (doc 8) : -Consigne : après avoir présenté le document en le replaçant dans son contexte, vous montrerez (à l’aide du texte et de vos connaissances) les convictions et le rôle de George Sand à cette époque. Ce document est une lettre de George Sand pour son amie Mme Marliani, écrite en juillet 1848 à Paris.

George Sand de son vrai nom Aurore Dupin, est une écrivaine engagée et journaliste française.

Elle s’engage auprès des radicaux et des socialistes pour défendre le projet d’une République sociale.

En février 1848, la France est dans un contexte de crise économique et sociale, ainsi le Roi Louis-Philippe est chassé par une révolution parisienne, et la république est proclamé par Alphonse de Lamartine.

Un gouvernement provisoire est mit en place, qui s’inspire des principes de 1789, et va prendre plusieurs mesures importantes.

Tout d’abord, le suffrage universel masculin, la liberté d’opinion,de presse, l’abolition de l’esclavage est enfin le droit de travail, l’État crée des ateliers nationaux afin de résorber le chômage ouvrier.

En juin ces ateliers sont fermés et déclenchent une insurrection ouvrière.

Par ailleurs, les féministes qui demandent à être des citoyennes à part entière (droit de vote comme les hommes), s'expriment dans des pétitions, dans la presse et dans des clubs.

Cependant, dès juillet 1848, l'accès aux clubs et aux réunions publiques leur est interdit, et elles n'ont toujours aucun droit politique. Tout d’abord, dans cette extrait de la lettre « je ne crois plus à l’existence d’une république qui commence par tuer ses prolétaires.

», George Sand fait référence à la réaction de l’armé dirigé par le Général Cavignac, qui a écrasé les insurgés par la force ( la répression fait entre 3000 et 5000 victimes).

Elle rajoute à la fin de sa lettre « J’ai honte aujourd’hui d’être Française, moi qui naguère en étais si heureuse [...] ».

Elle écrit ces mots montrant à quel point son cœur est du côté des émeutiers et qu’elle ne cautionne pas les actes de l’armée après l’insurrection ouvrière.

De plus, le passage « une étrange solution donnée au problème de la misère » montre que George Sand n’est pas en accord avec les méthodes utilisé par le gouvernement qui espérait instauré une République sociale.

Cet échec s'expliquent par l'existence de profondes divisions.

En effet, elle dit « Mais on ne sait à quoi peuvent les pousser une douzaine de bourgeois réactionnaires [...] », ce qui montre la division entre bourgeois et ouvriers à propos de la propriété (les premiers défendent la liberté de la propriété privée alors que les seconds revendiquent la propriété sociale au service de la collectivité). Elle s’oppose donc aux partisans de la réhabilitation de l’Empire, elle les qualifie comme une « bande considérable d’imbécile de la Châtre » ; également comme « Ils ne sont braves ni au physique ni au mental ».

Enfin, dans cet extrait « Il faut faire face », elle incite aux ouvriers de continuer leur lutte pour obtenir leurs droit de travail.. »