Anxiété

« 1 / 2 Anxiete 1 A l'etat chronique, l'anxiete peut traduire un type parti- culler de nevrose qui, si elle n'est pas dangereuse en soi, est assez repandue : elle perturberait le comportement de millions d'individus.

Cette maladie ne touche aucune region bien definie de l'organisme, et ses symptomes font souvent classer ses victimes dans Ia categorie des mala- des imaginaires.

La biochimie moderne semble pourtant montrer que Ia nevrose anxieuse est le resultat d'un dereglement metabolique interne. 2 Les symptdmes lesplus courants deIa,nevrose anxieuse sont un sentiment de tension et d'apprehension, le souffle court et oppress& des palpitations, une nervo- site excessive et une grande irritabilite, des douleurs tho- raciques.

Le patient, qui se fatigue facilement, peut etre sujet au vertige, a l'engourdissement, a l'evanouissement et souffrir de demangealsons violentes et de frissons.

Enfin, itest le plus souvent victime de crises soudaines et irraisonnees de frayeur et de pessimisme. 3 Les malades ont en moyenne entre 15 et 35 ans.

Les symptomes persistent pendant des annees sans reduire d'une maniere quelconque la longevite du patient.

L'exa- men physique et les analyses de laboratoires ne revelent rien d'anormal ; pourtant, le patient vit dans un Mat de crainte et de fatigue chroniques. 4 Observe medicalement depuis 1863, ce mal fut baptise par Freud en 1895.

Des observations statistiques effectuees par des medecins de l'universite- Harvard, aux Etats- Unis, suggerent Ia possibilite d'une transmission heredi- take : to proportion d'enfants anxieux est plus de dix fois superieure a Ia moyenne dans les families oil les parents souffrent de nevroses anxieuses. 5 Par ailleurs, on pense que les femmes seraient deux fois plus vulnerables que les hommes.

Ces observations Anxiété 1 A l'état chronique, l'anxiété peut traduire un type parti­ culier de névrose qui, si elle n'est pas dangereuse en soi, est assez répandue : elle perturberait le comportement de millions d'individus. Cette maladie ne touche aucune région bien définie de l'organisme, et ses symptômes font souvent classer ses victimes dans la catégorie des mala­ des imaginaires. La biochimie moderne semble pourtant montrer que la névrose anxieuse est le résultat d'un dérèglement métabolique interne.

2 Les symptômes les plus courants de la névrose anxieuse sont un sentiment de tension et d'appréhension, le souffle court et oppressé, des palpitations, une nervo­ sité excessive et une grande irritabilité, des douleurs tho- raciques.

Le patient, qui se fatigue facilement, peut être sujet au vertige, à l'engourdissement, à l'évanouissement et souffrir de démangeaisons violentes et de frissons.

Enfin, il est le plus souvent victime de crises soudaines et irraisonnées de frayeur et de pessimisme.

3 Les malades ont en moyenne entre 15 et 35 ans.

Les symptômes persistent pendant des années sans réduire d'une manière quelconque la longévité du patient. L'exa­ men physique et les analyses de laboratoires ne révèlent rien d'anormal ; pourtant, le patient vit dans un état de crainte et de fatigue chroniques.

4 Observé médicalement depuis 1863, ce mal fut baptisé par Freud en 1895.

Des observations statistiques effectuées par des médecins de l'université- Harvard, aux États- Unis, suggèrent la possibilité d'une transmission hérédi­ taire : la proportion d'enfants anxieux est plus de dix fois supérieure à la moyenne dans les familles où les parents souffrent de névroses anxieuses.

5 Par ailleurs, on pense que les femmes seraient deux fois plus vulnérables que les hommes.

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