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Antonio Vivaldi Vivaldi naquit et passa une grande partie de sa vie à Venise, étudia le violon auprès de son père, musicien réputé, avant d'être ordonné prêtre à vingt-cinq ans.

Publié le 23/05/2020

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VIVALDI Antonio. Musicien italien. Né à Venise, probablement en 1675, mort le 25 ou 26 juillet 1741 à Vienne. La date de sa naissance est purement conjecturale. Il reçut le premier enseignement musical de son père, Giovanni Battista, violoniste réputé et membre de la Chapelle du doge de Saint-Marc à partir de 1685. Vivaldi fut ordonné prêtre le 23 mars 1703. En septembre de cette même année, il figure déjà comme « maître de violon » sur les registres comptables du séminaire musical de l'hôpital de la Pitié. Il continue à y figurer, de manière ininterrompue, jusqu’en 1718, sous le titre également de « maître des concerts » ou de « maître de chœur ». Connu sous le nom de « prêtre roux » à cause de la couleur de sa chevelure, il dut bientôt cesser de dire la messe en raison d’une maladie de poitrine, qui l’empêchera pratiquement de marcher pendant toute sa vie. Ayant dû abandonner la vie religieuse active, il se consacra entièrement à la musique. Malgré le continuel accroissement de sa renommée de violoniste et de maître de chapelle, nous ne trouvons pas trace d’œuvre éditée de lui jusqu’en 1709, quand paraissent les douze Sonates pour violon et basse pour le clavecin, op. 2, chez Antonio Bortoli, à Venise. Ce recueil sera réédité, aux environs de 1712-13, par Roger d’Amsterdam, en même temps que l’op. 1 — douze Sonates de chambre à trois — dont manque toute trace de première édition, que Ion peut considérer comme contemporaine de celle de l’op. 2, ou antérieure de peu. Toutefois, les dates d’édition ne disent pas grand-chose sur l’époque effective de composition des œuvres, l’usage étant alors de réunir des travaux écrits à diverses périodes. Comme, cependant, deux Concertos nous sont parvenus avec la date de 1712, l’un « fait pour la solennité de la Sainte-Langue de saint Antoine de Padoue », et l’autre « pour la solennité de Saint-Laurent » dans cette même ville, quelques biographes en ont conclu à un séjour de Vivaldi a Padoue. Un fait est certain, c’est qu’en 1713 les administrateurs de la « Pietà » lui accordent un mois de congé pour lui permettre « l’emploi de son activité de musicien » hors de Venise. C’est le premier document sur une longue série de voyages qui le porteront à travers l’Italie et l’Europe. A 1712 remonte probablement l’édition de la première grande œuvre que Vivaldi ait publiée, L’Estro armonico, op. 3 : douze concertos en deux livres. Ici apparaissent encore les formes du « concerto grosso » avec l’alternance du « concertino » ou groupe d’instruments principaux et du « ripieno » ou orchestre, ainsi que la structure quadripartite en laquelle alternent deux mouvements lents et rapides, mais la vivacité et la fantaisie de l’invention dépassent tous les cadres et témoignent d’une tendance résolue vers une conception individualiste, et donc de soliste, du « concerto ». La révolution opérée par Vivaldi en ce domaine se précise dans les douze concertos de l’op. 4, eux aussi en deux livres, intitulés L’Extravagance, édités aux environs de 1712-13. Désormais est définitivement adoptée, sauf exception isolée, la structure en trois mouvements; l’écriture est notablement plus rapide et allégée, presque exclusivement homophonique (il ne sera pas rare que Vivaldi en arrive dans ce qui est presque toujours le centre de sa composition, à savoir le mouvement lent, à isoler le soliste, lui laissant le seul soutien de la basse continue); la modulation devient un élément dynamique et expressif, à la fois impulsion au développement du processus créatif et source de variété d’émotions et de nouveauté d’inventions. Il n’est pas étonnant que des œuvres de ce genre aient paru aux contemporains « sauvages et irrégulières », précisément par la continuité et la nouveauté irrésistibles de la création, qui, aujourd’hui, nous apparaissent comme leur qualité fondamentale. En 1713 se place aussi le début de la production théâtrale de Vivaldi, avec Othon à la campagne, qui fut joué à Vicence. Vinrent ensuite Roland feignant la folie [Venise, 1714], Néron (1715), Le Couronnement de Darius et Arsilda, reine du Pont [1716], l’oratorio Juditha Triumphans, donné à la « Pietà » en 1716, et Armide au camp d’Egypte [1718]. Les dates et les lieux des premières représentations des œuvres théâtrales de Vivaldi constituent une excellente source pour suivre les déplacements de l’auteur, car il avait coutume de s’occuper personnellement de leur mise en scène, assumant, outre les fonctions de chef d’orchestre, un véritable rôle d’imprésario. Il y eut, dans sa troupe, des cantatrices fameuses, parmi lesquelles Anna Giraud, dont l’amitié lui fut un soutien pendant presque toute sa vie. Ces mêmes années où il séjourna presque en permanence à Venise, paraissent (probablement en 1716-17) les op. 5, 6 et 7, le premier comprenant six Sonates, le second six Concertos à cinq, et le troisième douze autres Concertos à cinq (en deux livres). De l’année 1717 doit être daté un Concerto en fa majeur pour violon solo, deux hautbois, deux cors, basson, quatuor à cordes et basse continue, qui fut exécuté par le meilleur élève de Vivaldi, Pisendel, à la demande du prince-électeur de Saxe, et oui est conservé de nos jours, à la « Landesbibliothek » de Dresde. De 1718 à 1722, le nom de Vivaldi manque sur les registres de la « Pietà ». Les dates et lieux des premières représentations de ses ouvrages de théâtre nous le montrent en tournée à travers l'Italie : pour La Candace à Mantoue, au carnaval de 1720, de nouveau à Venise, à l’automne, pour La Vérité à l’épreuve, de là à Vicence pour Les Tromperies par vengeance . A l’automne de 1721, il joue Silvia à Milan, au carnaval de 1723; à Rome, Hercule sur le Thermodon ; l’année suivante, il est de nouveau à Rome pour Il Giustino, et son succès est tel que le pape Innocent XIII lui-même, qui connaissait déjà Arcangelo Corelli, demande à l’entendre et le comble de louanges. Le fait qu’à partir de 1720 le nom de Vivaldi soit accompagné aussi du titre « maître de chapelle de chambre » du prince Philippe de Hesse-Darmstadt fait raisonnablement supposer qu’il faille rattacher à cette période le séjour de trois ans à Mantoue (où ce prince exerçait l’autorité de gouverneur), dont Vivaldi lui-même parle dans une lettre de 1737 au marquis Bentivoglio. Pendant l’été de 1723, son nom réapparaît sur les registres de la « Pietà » et y demeure, avec des intermittences, jus-2u’en 1725. Cette année-là est édité l’op. 8, Epreuve de l’harmonie et de l’invention , composé de douze concertos, parmi lesquels la sérié des Quatre saisons. Ici aussi, nous nous trouvons devant un recueil de compositions antérieures : dans la dédicace, il y a un rappel particulier, par Vivaldi lui-même, de renorme succès obtenu par les quatre concertos des Saisons ; d’autre part, on considère que les quatre sonnets descriptifs, probablement de la main du musicien lui-même, furent ajoutés, après la composition, à l’occasion de l’édition gravée. Entre l’automne de 1725 et celui de 1726, il fait jouer au théâtre Sant’Angelo de Venise cinq œuvres : La Tromperie triomphante en amour, Cunegonda, La Foi trahie et vengée , Pharnace et Dorilla dans la vallée de Tempé . Pendant le carnaval de 1727, nous le trouvons à Florence, où il fait jouer Hypermnestre, en mai à Reggio Emilia pour Siroès roi de Perse , sur un livret de Métastase, en automne de nouveau à Venise pour le Roland furieux. Là il dirige aussi un concert dans les fêtes données à 1 occasion de la naissance des princesses royales françaises; c’est vraisemblablement à cette occasion ou à une autre de ce genre qu’il faut rapporter la sérénade intitulée La Seine en fête, qui a éveillé chez quelques critiques l’idée d’un séjour non précisé de Vivaldi à Paris. En 1728, il se rendit très probablement à Vienne pour présenter à l’empereur Charles VI, à qui il l’avait dédié, l’op. 9, intitulé Le Bouclier. En tout cas, il eut une rencontre avec l’empereur cette année-là à Trieste, et fut de sa part l’objet de manifestations de haute estime, ainsi qu’en témoigne l’abbé Conti. Dans La Cetra, qui est aussi un ensemble de douze concertos en deux livres, également édité à Amsterdam, il fait usage de colorations particulièrement vives et variées, et montre une extraordinaire richesse d’invention qui abolit tout cadre préétabli et résout la structure tripartite elle-même du concerto de soliste dans le flot unitaire d’un discours tout de mobilité et de surprises, riche de détours et de découvertes. En 1729 fut représentée à Florence Athéndis. A la fin de 1729 et au commencement de 1730 sont publiés, toujours à Amsterdam, trois autres recueils d’œuvres instrumentales : l’op. 10 (six Concertos pour flûte traversière), 11 (six Concertos avec violon solo) et 12 (six autres Concertos avec violon solo), où l’affirmation de la conception de soliste du concerto apparaît définie, et du point de vue de la structure et du point de vue logique, pendant que l’art de Vivaldi y confirme le haut degré de maturité qu’il a maintenant atteint dans l'expression. En 1731, on constate qu’il est absent de Venise : La Haine vaincue par la constance, remaniement de La Constance triomphante de 1716, est en effet monté par Antonio Ga-leazzi. Le 6 janvier 1732, Vivaldi est à Vérone pour y faire jouer La Nymphe fidèle à l’occasion de l’inauguration du Théâtre Philharmonique. De la même année date Sémiramis. De nouveau à Venise, c’est le tour, à l’automne de 1733, de Montezuma, et, pendant le carnaval de 1734, de l'Olympiade, sur un livret de Métastase, et qui est considérée comme le chef-d’œuvre de Vivaldi en matière d’opéra. En 1735, Vivaldi reprend son service à la « Pietà » comme « maître des concerts » ; les registres spécifient qu’il exercera ses fonctions « sans l’idée de partir désormais comme il l’avait fait les années passées ». Ce qui ne veut pas dire qu’il renoncera à son activité hors de Venise, mais seulement que ses absences seront moins fréquentes et moins prolongées. C’est du printemps de cette même année que date la rencontre de Vivaldi et de Goldoni, qui avait entrepris de remanier le livret de Griselda de Zeno, et qui la rapporte en termes d’une expression si heureuse et si vive dans ses Mémoires. A Vérone sont représentés Tamerlan en 1735 et Caton à Utique, troisième et dernière œuvre de Vivaldi sur un livret de Métastase, en 1737. En janvier 1738, il est à Amsterdam, hôte d’honneur à la célébration du centenaire du théâtre de cette ville, et il y dirige l’exécution d’une œuvre de lui, un Concerto grosso à dix instruments, mentionné, avec d’autres d’auteur inconnu, dans l’opuscule célébrant l’événement. De la même année datent Rosmira et L'Oracle en Messénie; de 1739, Phéraspe, la dernière œuvre dramatique de Vivaldi; et, de cette année aussi probablement, l’« églogue de pêcheur » (« egloga pescatoria »), Il Mopso, chantée « par les jeunes filles de l’hôpital religieux de la Pitié à Venise » en présence du prince-électeur de Bavière. Entre-temps, la réputation de Vivaldi s’étant répandue dans toute l’Europe, d’autres éditeurs s’étaient mis sur les rangs pour s’assurer la publication de ses œuvres; avec un privilège du 17 avril 1737 paraît, à Paris, l’op. 13, intitulé Le Berger fidèle, composé de six Sonates « pour la musette, vielle, flûte, hautbois, violon, avec la basse continue », qui conservent encore la structure de la suite de danses, adoptée précédemment dans les op. 1, 2 et 5; plus tardive est l’édition, annoncée en décembre 1740, mais sur la base de privilèges déjà accordés en 1737, des six sonates « pour violoncelle solo avec basse continue » qui constituent l’ensemble appelé « op. 14 ». A part le curieux recueil de l’op. 13, les Sonates de Vivaldi se tiennent strictement dans le cadre déterminé par Corelli et ne révèlent pas la même originalité que les Concertos. Ses œuvres vocales offrent plus d’intérêt et de vitalité, celles de théâtre encore plus que celles de caractère sacré (un Kyrie, trois Gloria, un Credo, deux Salve Regina, un Stabat Mater, un Beatus Vir, un Lauda Jérusalem, un Laudate pueri et deux Oratorios, sans compter de nombreuses œuvres de moindre portée). Mais le nom de Vivaldi est indissolublement lié à sa production de concertos et œuvres symphoniques (comptant respectivement quatre cent quarante-sept et vingt-trois numéros). Celle-ci eut une importance déterminante dans le développement historique qui conduisit à l’affirmation du style symphonique. En 1739, Vivaldi était encore à Venise, ainsi qu’en témoigne sa rencontre avec le président de Brosses; en 1740, aussi : il dirigea en effet, le 21 mars, à la Pietà, un concert en l’honneur du prince royal de Pologne et électeur de Saxe, Frédéric-Christian, ou furent exécutés trois Concertos et une Symphonie, aujourd’hui conservés sous le titre Concertos pour nombreux instruments et avec l’indication « Venise en l’an 1740 » à la Landesbibliothek de Dresde; parmi eux se trouve le fameux Concerto avec l'écho au loin. Nous ne possédons aucune autre information sur Vivaldi après le 27 avril 1740, date à laquelle il était encore à Venise; nous connaissons seulement par les registres de la paroisse Saint-Étienne de Vienne la date de son enterrement, qui eut lieu le 28 juillet 1741. Il était mort deux ou trois jours avant, dans la maison d’un certain Satler, située prés de la Kärntnerthor, et — car il était excessivement prodigue — dans un état de pauvreté extrême, si bien que ses restes furent ensevelis dans la fosse commune du « Bürgerspital ». Ses Lettres et dédicaces furent rassemblées par Olga Rudge et publiées à Sienne en 1942.

« Antonio Vivaldi. »

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