Databac

Antoine Louis Léon de Saint-Just 1767-1794 La figure la plus pure et la plus intéressante de la Révolution, celui que l'on tient pour son incarnation idéale, son archange.

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Antoine Louis Léon de Saint-Just 1767-1794. Ce document contient 221 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.   Homme politique français né à Decize (Nièvre) en 1767, mort à Paris en 1794. Séduit par la Révolution qui offrait à son ambition des horizons nouveaux, il se lança dans la politique. Député de l’Aisne en 1792, il devint l’ami de Robespierre et réclama la tête du roi. Membre du Comité de salut public, il contribua à la chute des Girondins. Fanatique, il poussa Robespierre aux mesures les plus extrêmes et établit avec lui le régime de la Terreur. Envoyé en octobre 1793 à l’armée du Rhin, il y déploya des qualités d’organisateur et de meneur d’hommes peu ordinaires et contribua à la victoire de Fleuras. Le 26 février 1794, il fit voter la loi qui confisquait les biens des émigrés et des suspects. Opposé aux hébertistes et aux dantonistes, il les fit condamner (avril 1794). Après le 9 thermidor il fut, avec Robespierre, envoyé à l’échafaud.

« Antoine Louis Léon de Saint-Just 1767-1794 La figure la plus pure et la plus intéressante de la Révolution, celui que l'on tient pour son incarnation idéale, son archange.

Fils d'un officier de cavalerie, il a vingt-deux ans à la prise de la Bastille ; lecteur assidu de Rousseau, marqué par les exemples de l'histoire de Sparte et de Rome, il se prend d'enthousiasme pour la Révolution.

Dès 1792, il entre à la Convention comme député de l'Aisne ; il se range aux côtés des Montagnards et exige une république basée sur l'idéal des républiques antiques.

Robespierre, qui devient son idole, et de qui il est en quelque sorte la conscience, le fait entrer au Comité de Salut public.

En mission aux armées du Rhin et du Nord, Saint-Just exécute son mandat avec une rigueur extrême.

Pour son idéal, il deviendra un exterminateur, abattant les Girondins, les hébertistes, les dantonistes, et faisant voter la séquestration des biens des suspects.

Sa beauté, son éloquence, sa ferveur, pendant les vingt-deux mois que dure son action effective, s'imposent : on le redoute sans en arriver à le haïr, tant son dévouement à la cause de la Révolution est incontestable.

Il défendra Robespierre avec ardeur et montera avec lui sur l'échafaud.

Pour de nombreux historiens et écrivains, de Michelet aux surréalistes, Saint-Just, mort à vingt-sept ans, demeure un exemple.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles