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Antiochus III223-182 av.

Publié le 23/05/2020

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« Antiochus III 223-182 av.

J.-C. Antiochus III est le premier homme qui, de son vivant, porta le surnom de “ Grand ”. Pourquoi son prestige fut-il si grand pendant une dizaine d'années et pourquoi sa grandeur s'avéra-t-elle si éphémère ? Pour répondre à cette question il faut remonter jusqu'à Alexandre le Grand. Alexandre, roi de Macédoine et maître de la Grèce, conquit l'immense empire Perse.

Mais son empire se disloqua après sa mort, en 323 av.

J.-C.

Trois grandes puissances émergèrent : la Macédoine, l'Égypte avec la Syrie méridionale qui échouèrent à Ptolémée, et la portion de Séleucus, un autre officier d'Alexandre.

A sa mort, en 281, Séleucus possédait la Syrie, une grande partie de la Turquie, l'Iraq et l'Iran avec des territoires adjacents. La position d'Antioche, la capitale séleucide, était tout à fait excentrique, dans le coin nord-est de la Méditerranée, entre la Syrie et la Turquie, c'est-à-dire à la bordure occidentale et maritime de l'Etat séleucide.

Comme leur capitale, les Séleucides regardaient vers la Grèce et la Macédoine, au-delà de la mer.

Ils n'avaient aucun lien sentimental ou culturel avec les civilisations du monde oriental dont ils ne savaient rien et qu'ils ne tenaient pas à connaître. Des Macédoniens, des Grecs et des indigènes hellénisés constituaient les cadres de leur administration et de leur armée. Leur régime ne constituait cependant nullement un régime colonial dans le sens où nous l'entendons aujourd'hui.

Comme ils n'avaient aucun zèle missionnaire, et ne cherchaient à améliorer ni la religion ni les égouts de leurs sujets, mais laissaient les indigènes aussi crasseux et aussi heureux qu'ils l'avaient été auparavant, la dynastie ne donna jamais lieu à aucune insurrection de leur part. En réalité, l'empire n'était représenté que par le roi et ses servants, ce qui explique le sentiment de loyauté que l'armée témoigne à la dynastie.

Quand Antiochus devint roi, il allait sur ses vingt ans.

Mais le gouverneur qui se révolta apprit à ses dépens le danger de chercher à faire marcher les soldats séleucides contre leur souverain.

A la vue de leur roi légitime et naturel, les soldats se rallièrent à lui. Le danger pour les Séleucides était plutôt extérieur.

A l'avènement d'Antiochus, la plus grande partie de l'Asie mineure et le nord de l'Iran avait déjà échappé au contrôle de la cour d'Antioche.

L'orgueil dynastique d'Antiochus III prétendait reconstruire l'empire comme il avait été aux jours glorieux du fondateur de la dynastie.

Tel fut le grand dessein du jeune roi. Il fit d'abord la guerre au roi Ptolémée IV d'Égypte pour lui enlever la Syrie méridionale bien qu'aucun de ses prédécesseurs n'eût jamais possédé ce pays.

Mais la cour d'Antioche prétendait avoir un titre légal sur cette possession de Ptolémée.

On peut s'étonner que le roi qui, à cette date (221), avait à faire face à deux rébellions, s'engageât dans un troisième conflit, et cette fois avec un voisin puissant.

Pour tenir tête aux généraux insoumis, il avait besoin. »

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