ANONYME:Galien et Hippocrate (analyse).

« 1 / 3 ANONYME Galien et Hippocrate Cathédrale d'Anagni, Latium Italie, milieu du XIII" siècle Les traditions figuratives de l'Antiquité gréco· romaine subsistent en Italie, transmises par les manuscrits, le hiératisme byzantin, d'origine orientale, s'impose dans maints centres artisti­ ques et s'àllie souvent aux tendances à la stylisa· tion d'origine nordique, ainsi qu'à l'ornementa­ tion linéaire.

Les fresques de la cathédrale d'Anagni ont été peintes par un atelier italo· byzantin, soumis aux influences des trois cou· rants précités et les cycles de scènes bibliques de la crypte, associant curieusement des thèmes bibliques, scientifiques et philosophiques, telle cette c conversation,.

des deux grands médecins de l'Antiquité, Galien et Hippocrate.

Le premier (131-201), un Grec originaire de Pergame, acquit à Rome une réputation d'anatomiste, de physiologiste et de logicien, le second (460-377 av.

J.-C.l, peut être considéré comme le fonda­ teur de la médecine expérimentale et semble enseigner son cadet.

Barbes chevelures, «couronnes», plissé compli­ qué de leurs habits relèvent des traditions byzan· tines.

Les pots d'onguents rappellent, par leur naturalisme, les fresques des boutiques pom· péiennes.

Vers 1255 Fresque, haut, 132 cm, larg.

172 cm ln situ 2 / 3 3 / 3. »