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Pluviôse: Analyse linéaire du poème

Publié le 23/05/2020

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« Pluviôse Analyse linéaire du poème Après avoir défini et caractérisé l'essentiel de ce poème, nous en ferons une étude linéaire. Définition et caractérisation . Des quatre spleens, c'est le seul sonnet en alexandrin.

Ce sonnet est pratiquement régulier, mis à part les rimes du quatrain qui sont croisées (ABAB) au lieu d'être embrassées (ABBA).

Pour évoquer le spleen, c'est-à-dire un état de malaise, Baudelaire garde ici une forme stricte ; ce qui n'est pas le cas dans les autres spleens. Le poète parle ici à la première personne ("Mon chat" vers 5), il évoque apparemment son environnement : la pluie sur la ville, une cloche au son grave, son chat, le bourdon, la bûche, la pendule et pour finir deux cartes à jouer. Mais en réalité, il fait de ces éléments des symboles de son état de spleen, il métamorphose cet espace quotidien en un ensemble hanté par le mal d'être, l'incapacité à dire et à chanter.

I.

Premier quatrain A) - Pluviôse est un mois du calendrier révolutionnaire qui va du 21 janvier au 21 février, c'est donc un mois d'hiver comme son nom l'indique. - Pluviôse est personnifié, il est irrité et verse le froid et la mort sur la ville. - Le mot pluviôse est en tête du poème donc mis en valeur. - La diérèse de pluviôse étire le mot, ce mot qui évoque la pluie, le froid, la révolution et la mort est le point de départ de toutes les images du premier quatrain; grands flots, verse un froid ténébreux et brumeux, cimetière, mortalité...

: cet ensemble exprime une sensation physique. - Pluviôse au sens de violence et de mort appelle irrité, urne, pâle, cimetière, mortalité : ce champ lexical évoque un sentiment d'angoisse. B) Ce quatrain évoque un monde entre la vie et la mort; pâles habitants, le peuple du faubourg est en train de mourir (vers 4) ; ce monde n'est ni vivant ni mort : atmosphère inquiétante. II.

Deuxième quatrain Dans le premier quatrain le poète percevait la ville, ici il va se percevoir lui-même à travers son chat, l'interprétation se fait plus délirante. A) - Pas de changement d'atmosphère avec le premier quatrain comme la ville, le chat et le poète sont la proie du froid (frileux vers 8), de l'humidité (gouttière vers 7), de la maladie (maigre et galeux vers 6). - La diérèse de pluviôse faisait durer de même le chat est sans repos (vers 6), l'âme du poète erre (vers 7). B). »

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