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annie ernaux correction BAC blanc de français: Texte 1: Annie Ernaux

Publié le 15/05/2024

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« BAC blanc de français: Texte 1: Annie Ernaux INTRODUCTION: Dans son livre les années Annie Ernaux évoque des souvenirs personnels et une histoire collective des années 1940 à aujourd'hui grâce aux récits d’évènements À la description d’objet, de photo l'auteur parle de sa vie mais aussi de l'évolution de la société et le temps qui passe dans cet extrait elle retrace avec un regard critique et ironique les premiers sursauts du féminisme freiner par l'assujettissement des femmes aux attentes d'une société patriarcale. Problématique: Comment Annie Ernaux s’y prend-elle pour dénoncer le rôle de parfaite mère de famille que les jeunes filles des années 60 s’astreignent à jouer ? 1er mouvement : La nostalgie amer d'une jeunesse féminine envoler qui laisse place au rôle de femme au foyer que se doit de jouer la jeune femme aux yeux de la société. 2ème mouvement : Mise en place d'une saynète de la vie bourgeoise permettant de critiquer la vanité de ce quotidien familial. 1er mouvement : L'extrait s'ouvre par les numérations des instants de vie au passé des jeunes femmes.

Les 3 procédés présentent les protagonistes dans un environnement bien précis.

L'auteur fait une observation sociologique d'une catégorie humaine : jeune mère de famille.

A la ligne 2 Annie Ernaux énumère le contenu des conversations de ces jeunes mère.

Il s'agit de préoccupations domestique réduisant ainsi ces femmes à ce seul domaine de compétence.

Ainsi écrit elle : « des propos sur les couches, l'alimentation des enfants, en surveillant les jeux du bac à sable », on a donc l'isotopie de la maternité qui nous rappelle à quoi se réduit le quotidien de ces femmes, le verbe ”échangeaient”, conjugué À l'imparfait d'habitude et le gérondif en surveillant indique la monotonie d'une temporalité lente qui reflète une vie insipide faute d'action de second plan. A la ligne 3 l’auteur évoque l'insouciance de la jeunesse avec les noms : ”bavardages et confidences” pour souligner une certaine légèreté liée à cet état qui précède l'âge adulte.

On marque un changement dans la désignation des jeunes femmes il y a le pronom indéfini ”on” qui apparaît comme si l'auteur cherché à marquer la distance entre l'adolescence et l'âge adulte qui confère un statut bien défini dans la société. On a une opposition entre les propos ennuyeux de l'âge adulte et la frivolité des discussions de l’adolescence.

L'auteur exprime à la ligne 3, un sentiment de nostalgie fort avec la proposition subordonnée de temps : ”Quand on se raccompagnait interminablement » ; l'adverbe de manière interminablement renforce l'idée de l'insouciance propre à l'adolescence ; le verbe raccompagner à la ligne quatre et conjuguer à l'imparfait d'habitude afin de maintenir l'idée de répétition avec le préfixe re qui a une valeur itérative.

Le verbe « paraissaient » et l’adverbe « loin » à la ligne 4 témoigne de leurs regrets.

On a tout un champ lexical de la nostalgie : « loin » (l.4), « la vie d’avant » (l.4), « le regret » (l.5), « profité » (l.5) qui donne une tonalité nostalgique au texte.

Enfin l’euphémisme « laissait incrédule » (l.5) marque et renforce le fait que le temps de l’adolescence est une époque révolue. L’auteur semble idéaliser l’adolescence comme un âge de légèreté, d’insouciance, de vivacité face à a maternité.

A la ligne 5, de nouveau le pronom personnel « elles » désignant les femmes bourgeoises au foyer permet à l’auteur d’évoquer le changement qu’entraine la maternité et le statut maritale : « Elles étaient entrées dans… » (l.5,6).

La majuscule au nom commun « Souci » + l’énumération est une mise en avant hyperbolique des contraintes maternelles comme un ère où l’on rentré inéluctablement.

C’est un poids, une charge mentale qui s’abat fatalement sur la femme à la fin de l’adolescence.

A la ligne 6, on retrouve une forme d’échec entre les rêves de l’adolescence et la situation dans laquelle se sont trouvées ces jeunes filles à l’âge adulte, on peut noter une sorte d’ironie du sort, une forme de fatalité : « Elles qui pensaient ne jamais ressembler à leurs mères en prenaient la relève.

» (l.6,7), l’auteur souligne ainsi un déterminisme social qui entrave une catégorie de femme très tôt. Des paradoxes apparaissent pourtant dans ce déterminisme social car l’auteur poursuit : « Avec plus de légèreté, une forme de désinvolture… » (l.7).

On a des oppositions donnant l’impression de l’infidélité de ces femmes envers elle-même et leurs idéaux d’adolescentes.

La maternité apparait comme un revers de liberté et de légèreté.

Les références au livre de Simone de Beauvoir « Le 2ème sexe ».... »

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