Anneau de Gygès
Publié le 11/03/2021
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Devoir Maison: L’Anneau de Gygès
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Plan :
I/ Socrate expose sa thèse (l 1-20)
Socrate affirme qu’il y a 3 biens il les décrits et affirme que la justice fait partie des biens que l’on cherche pour eux-mêmes
II/ Glaucon se fait porte parole de Thrasymaque en exposant sa thèse (l 20-54)
Glaucon complète la position de Trasymaque sur le fait que dans une quête du bonheur par assouvissement de ses désirs l’injustice
est une solution ainsi que la justice est réspectée par crainte de la punition et non pas comme bien en elle-même.
Il n’approuve
cependant pas cette thèse.
Il décrit alors les origines de la justice, l’aspect nécessaire de celle-ci et enfin affirme que la vie de l’injuste est bien meilleure que
celle du juste.
III/ Le Mythe (l 54-73)
Mythe de l’anneau de Gygès, le berger juste en assouvissant ses désirs tombe dans l’injustice.
IV) Conclusion sur la thèse de Glaucon (l 73-86)
Si on donne un anneau de la sorte a un individu juste et un autre injuste, les 2 se retrouvant sans contraintes emprunterons la voie de
l’injustice.
Désirs et injustice vont de paires, dans la quête du Bonheur.
Or rappelons que selon Platon la fin ultime des hommes est le bonheur.
Développement :
Dans le livre I de la République , Thrasymaque, défendant le droit du plus fort, soutient contre Socrate l'idée que commettre l'injustice
est profitable et que la justice est le fait des faibles.
Mais la réfutation que lui administre Socrate ne le convainc pas et vexé il s’en va.
Dans le but de discuter de manière plus approfondie la position de Thrasymaque, Glaucon dans le livre II de la République , va se
faire porte-parole et reprend cette position à son compte sans toutefois l'approuver, il va alors l'illustrer, en la renforçant, par la fable
de l’anneau de Gygès.
Le texte porte plus particulièrement sur l a notion de justice , auxquelles sont reliées les notions de morale, pouvoir et bonheur.
Dans le texte, Platon fait dire à Glaucon que la justice se pratique par contrainte .
Si un homme avait la possibilité de devenir
invisible, c’est-à-dire d’échapper à toute sanction, alors il abandonnerait toute morale.
Socrate affirme au sujet de la justice qu’ elle rend heureux par elle-même , cette thèse se pose en antithèse à celle que défend et expose
Glaucon avant et dans la fable, en effet il affirme que nous avons un comportement moral par contrainte, et non par choix .
Dans le
mythe, Gygès, un berger, proche de la nature, trouve une bague et son premier mouvement est de se l'approprier, l’homme juste
devient alors voleur, par cet acte immorale Gygès tombe dans l’injuste.
Il va donc dérober l’anneau qui a le pouvoir de lui permettre
d’être invisible.
Dès qu’il a la certitude de rester impuni, grâce au pouvoir que lui confère la bague, le berger laisse libre cours à ses
désirs et ses passions les plus sombres: il court au palais, couche avec la reine, tue le roi et s’empare des richesses.
L’histoire racontée par Platon nous fait donc réfléchir sur l’origine de la justice .
Est-ce que nous avons un comportement moral et
juste parce que nous avons peur d’être puni, si nous ne respectons pas les règles sociales? Est-il possible d’envisager une conception
authentique de la justice qui ferait du respect de la justice une fin et non une contrainte ?
Dans la conclusion de sa thèse, Glaucon nous montre bien que n’importe quel homme qu’il soit juste ou injuste qui aurait la
possibilité de commettre l’injustice sans punition le ferait, chose tout à fait normal selon lui étant donné que « l’injustice est
individuellement plus profitable que la justice ».
Si par un jour, un homme aurait l’extrême pouvoir de na pas tomber dans l’injuste et
donc qu’il saurait garder le contrôle sur ses désirs, il serait alors considéré comme le plus malheureux et fou.
En conclusion, la justice malgré les limites que nous venons de poser apparaît comme nécessaire aux hommes guidés par leur
passions et désirs pour définir une convention nécessaire à la vie commune.
L’homme doit savoir se gouverner lui même et gouverner
les passions en lui.
L’homme quand il assouvis ses désirs naturels par l’injustice fait preuve d’hubris, alors selon Thrasymaque cet
homme est le plus heureux et le plus puissant des hommes, alors qu’en réalité il se retrouve esclave de ses craintes et de ses désirs, au
lieu d’être le maître de sa volonté, il est donc le plus malheureux des hommes.
Nous pouvons notez également que contrairement à l’allégorie de la caverne ou une idée d’ascension se dégage avec un homme
libérer vers la nature, vers les choses naturelles posées comme justes, ici Gygès d’origine naturelle et juste engage une descente dans
la faille, vers l’injustice.
Dans un cas l’homme est libérer de ses désirs c’est le philosophe dans le second il les assouvit n’importe
quel Homme.
La seul personne capable d’aimer la justice pour elle-même et non par crainte serait le philosophe..
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