Angola (2004-2005) Verrouillage économique et politique
Publié le 12/09/2020
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Angola 2004-2005
Verrouillage économique et politique
Si l’enclave pétrolière de Cabinda est restée en état de guerre – une politique
de la terre brûlée visant à supprimer ou à faire se rendre les guérillas
indépendantistes des FLEC (Front de libération de l’enclave de Cabinda) sans
négociation –, les accords de paix d’avril 2002 ont définitivement mis un terme
à la guerre avec l’UNITA (Union nationale pour l’indépendance totale de
l’Angola), la paix ayant en soi constitué un énorme bienfait.
L’année 2004 et le début 2005 ont vu une croissance de la production de pétrole
(plus d’un million de barils/jour et un doublement prévu en cinq ans), et
surtout la considérable montée de ses prix sur le marché mondial, la forte
croissance des revenus du diamant, l’augmentation des investissements étrangers
dans ces domaines stratégiques, dans les télécommunications, la banque,
l’immobilier, le secteur foncier et aussi dans le gigantesque marché de la
reconstruction.
Les négociations ont été poursuivies avec le FMI en vue d’un
accord permettant la tenue d’une conférence de donateurs, mais en vain : le
gouvernement n’a pas pris les mesures minimales de transparence de ses comptes,
choisissant au contraire de négocier bilatéralement sa dette et de gager son
pétrole en échange de prêts de plusieurs milliards (avec la Chine et des banques
occidentales).
Une oligarchie dominée par le président José Eduardo dos Santos s'est attribué
un quasi-monopole sur les secteurs névralgiques et profitables de l’économie.
Dans ces conditions, le début de la reconstruction est resté très en deçà des
besoins des populations, voire s’est fait à leur détriment.
L’aide humanitaire nourrit, insuffisamment, près d’un million d’Angolais.
Le
pays est resté classé dans les derniers rangs mondiaux au titre de l’IDH
(Indicateur de développement humain, PNUD) et très peu a été fait pour
stabiliser les populations de retour chez elles – démobilisés de l’UNITA,
réfugiés et déplacés – et mettre en place les infrastructures minimales (eau,
éducation, santé) dans les provinces.
Une nouvelle loi sur les terres a, malgré
de nombreuses critiques, rendu les communautés rurales ou urbaines vulnérables.
Outre les violations, banales, des droits de l’homme à Cabinda, l’opération
Brilhante d'expulsion de 300 000 étrangers exploitant illégalement le diamant,
en 2004, a été marquée par des exactions massives à leur encontre et envers des
Angolais.
Face au développement de mouvements sociaux et civiques luttant contre les
atteintes aux droits des citoyens et dénonçant la corruption au sommet de
l’État, le régime du MPLA (Mouvement populaire de libération de l'Angola) a mis
en place ses propres « indépendants » (associations et partis).
La justice est
restée sous contrôle : les dirigeants corrompus ne sont pas poursuivis (le
meurtre à Luanda, pendant la crise parlementaire de juillet 2004, d’un député de
l’opposition n’a donné lieu à aucune enquête sérieuse).
Dans les provinces, les
abus des forces de l’ordre, fréquents, se sont traduits par des morts (y compris
par des assassinats extrajudiciaires)..
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