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Angola 2000-2001: Guerre et verrouillage politique

Publié le 12/09/2020

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« Angola 2000-2001 Guerre et verrouillage politique Malgré ses importantes victoires de l'automne 1999, le gouvernement n'a pu réaliser ses objectifs militaires : il n'est parvenu ni à capturer Jonas Savimbi, leader historique de l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola), ni à empêcher la réorganisation du mouvement de ce dernier en force de guérilla et à contenir celle-ci hors des zones "utiles".

En 2000 et jusqu'au printemps 2001, l'UNITA a attaqué des objectifs dans des zones considérées comme sûres, tout en poursuivant un ensemble d'actions entretenant l'insécurité sur presque tout le territoire.

Entre ces attaques et les offensives de "nettoyage" menées par les Forces armées angolaises (FAA), les populations, soumises aux pillages, à la conscription forcée, parfois à la terreur, ont continué à fuir, en recherche de sécurité, vers des zones gouvernementales ou des pays voisins.

On estimait à près de 3 millions (un quart de la population) le nombre des déplacés intérieurs.

Dans les villes et campagnes que le gouvernement contrôlait, la misère populaire n'a guère été entamée par les quelques gestes concédés par les autorités sous pression internationale.

À Cabinda, deux factions du FLEC (Front de libération de l'enclave de Cabinda) ont pris des Portugais en otages en mai 2000 et en mars 2001, attirant l'attention sur une question occultée, la revendication d'autonomie ou d'indépendance relayée jusqu'au sommet de la hiérarchie catholique.

L'armée angolaise est restée présente au Congo (-Brazza) pour soutenir le régime de Denis Sassou Nguesso, et le contingent des FAA au Congo (-Kinshasa) a été renforcé après l'assassinat du président Laurent-Désiré Kabila, l'Angola n'entendant pas, après la reprise du processus de paix dans ce pays (début 2001), se retirer avant le "moment opportun". La stratégie du gouvernement n'a pas été modifiée : refus de tout référendum à Cabinda et de toute négociation avec l'UNITA de J.

Savimbi, au profit d'un règlement militaire de ces problèmes.

La forme s'en est cependant infléchie avec des initiatives manifestant sa clémence (amnistie en novembre 2000), sa volonté de réconciliation (création d'un fonds pour la réinsertion des anciens de l'UNITA), et avec des avancées dans la normalisation économique (accord avec le FMI en mars 2000) et politique (atténuation de la répression contre les journalistes, retrait du projet de loi répressif sur la presse, autorisation de débattre à l'Assemblée de la présence angolaise dans les Congos et des solutions possibles au conflit). Cet assouplissement relatif répondait au très fort développement des critiques et de l'opposition au régime : le mouvement pour la paix qui s'était rassemblé en 2000 s'est encore consolidé en mars 2001 avec la tenue d'un Forum réunissant nombre de personnalités politiques, civiles et religieuses et exigeant une solution politique au conflit.

Pour la première fois, des dirigeants du MPLA (Mouvement populaire de libération de l'Angola, ancien parti unique) - Marcolino Moco, Lopo do Nascimento, deux anciens Premiers ministres et anciens secrétaires généraux du parti - y ont pris la parole, critiquant tant l'option militaire que l'absence de démocratie dans le parti et la soumission au président.

À cet élargissement inédit des critiques intérieures s'est ajoutée la dégradation de l'image du président résultant des révélations sur les commissions versées par. »

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