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Angola (1998-1999) A nouveau la guerre

Publié le 12/09/2020

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« Angola 1998-1999 A nouveau la guerre Au printemps 1998, l'impasse du processus de paix était manifeste: ledit "Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale" (GURN), comprenant des ministres de l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola, en conflit armé contre le régime depuis l'indépendance) mais dominé par le MPLA (Mouvement populaire de libération de l'Angola, ex-parti unique), loin d' œuvrer à la réconciliation et à la démocratisation et incapable d'enrayer une crise sociale majeure due à une corruption effrénée et à l'entretien d'un appareil sécuritaire renforcé, tendait à occuper tout l'espace politique et économique. L'extension de l'administration de l'État aux zones détenues par l'UNITA, que celle-ci ne cédait que sous d'extrêmes pressions de l'ONU, donnait lieu à des affrontements et des représailles...

La communauté internationale, impuissante à faire appliquer les sanctions votées contre l'UNITA, l'était aussi à contrôler les polices et à inciter le gouvernement à désarmer la population civile.

Les pays impliqués dans le processus de paix (troïka États-Unis/Portugal/Russie) - mais aussi d'autres comme la France -, en concurrence pour de considérables découvertes pétrolières, avaient, sans réagir, laissé l'armée angolaise intervenir deux fois hors frontière (pour appuyer la "rébellion" de Laurent-Désiré Kabila au Zaïre en 1997, puis en soutien à Denis Sassou Nguesso dans sa prise du pouvoir au Congo-Brazza, en octobre 1997). Ces interventions, destinées surtout à couper les approvisionnements de l'UNITA (et ceux des organisations armées de libération du Cabinda, enclave angolaise située au Congo-Kinshasa), une spirale de méfiance et de militarisation, avaient contribué, avec la politique de blocage de l'UNITA, à renforcer le pouvoir puisant sans contrôle l'argent du pétrole, l'UNITA se réarmant massivement grâce à son contrôle de zones de diamants, vendus via des réseaux de trafiquants africains et internationaux.

Au début de l'été 1998, les deux camps étaient engagés dans une dynamique de reprise des hostilités, et commençaient à rafler des jeunes pour leurs armées.

En août, alors qu'une seconde "rébellion" éclatait au Congo-Kinshasa contre L.-D.

Kabila, bénéficiant du soutien du Rwanda et de l'Ouganda, l'Angola décidait finalement d'intervenir, avec deux autres États (Zimbabwé et Namibie) d'une SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) divisée, et sauvait la mise au régime de L.-D.

Kabila. Pensant pouvoir compter, grâce à ses liens pétroliers et dans la configuration régionale liée à la guerre au Congo-Kinshasa, sur un assentiment de la communauté internationale, le gouvernement engagea ce qu'il voulait être l'opération finale contre l'UNITA: en septembre, il suscita la formation à Luanda d'une UNITA dite "rénovée" qui destituait Jonas Savimbi de la Présidence, rompit lui-même tout contact avec celui-ci, prétendant "poursuivre le processus de paix" avec ce groupe - lequel était sans autorité sur les troupes, très minoritaire parmi les députés de l'UNITA, et privé de crédibilité par son inféodation flagrante au MPLA.

La SADC, puis quelques pays amis reconnurent ce groupe comme interlocuteur valable et déclarèrent, à l'instar du gouvernement, J.

Savimbi criminel de guerre.

Le but déclaré étant son "anéantissement militaire et politique", des pressions furent faites sur les pays ayant des intérêts en Angola en vue d'un isolement diplomatique.

Des affrontements étant. »

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