ANDREW MARVELL

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(1621-1678)

Au cours d'une vie assez agitée, Marvell, pamphlétaire puritain, mêlé à l'action politique de ces temps troublés, connut des sources d'inspiration assez diverses qui vont de la pastorale à la satire. The Garden, composé d'abord en latin, célèbre en vers harmonieux, pleins de notations ingénieuses, le sentiment de la nature,

Annihilating all that's made
To a green thought in a green shade.

The Bermudas, évocation d'un exotisme très moderne dans son expression, chante rêveusement ces pays où le Créateur suspend dans l'ombre les oranges, u comme lumières d'or en une nuit de verdure « :

He hangs in shades the orange bright
Like golden lamps in a green night.

Marvell chante l'amour aussi, avec une tendresse mélancolique (Young Love); dans des vers To his coy mistress, il exhorte joliment son amie à profiter de sa jeunesse. Ami et admirateur de Milton, Marvell a encore écrit une belle appréciation du Paradis Perdu, et des Satires qui n'ont pas conservé leur intérêt.