Andrea del Sarto - peintre.
Publié le 18/05/2020
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Andrea del Sarto (1486-1530), peintre italien de la haute Renaissance, dont la renommée repose principalement sur une série de fresques retraçant la vie de saint Jean-Baptiste, réalisée pour le cloître du Scalzo à Florence.
Andrea del Sarto, de son vrai nom Andrea d'Agnolo, est né à Florence.
Il étudia la peinture sous l'autorité de Piero di Cosimo, mais également en s'imprégnant des œuvres de Michel-Ange, de Léonard de Vinci et de Raphaël qu'il pouvait librement
admirer à Florence.
Puis il ouvrit, avec le peintre florentin Francisco di Cristofano Franciabigio, un atelier qui devint très florissant.
Il exécuta pour le cloître de la Santissima Annunziata, à Florence, des scènes de la Vie de San Filippo Benizzi (v.
1510)
et de la Vie de Marie. Ces fresques lui permirent d'acquérir une réputation d'excellent dessinateur et de coloriste accompli.
De nombreuses commandes suivirent, dont les fameuses grisailles (fresques peintes en dégradé de gris) de saint Jean-Baptiste,
du cloître du Scalzo.
Commencées en 1515, il ne les acheva qu'en 1526.
En 1518, Andrea del Sarto fut en effet appelé à la cour de François I er, qui le chargea d'acheter pour son compte des œuvres d'art en Italie.
Del Sarto revint à Florence en 1519
et utilisa l'argent à d'autres fins.
En 1525, de nouveau pour le cloître de la Santissima Annunziata, il réalisa la lunette de la Madone au sac, souvent considérée comme son œuvre la plus aboutie.
En 1529, un an avant sa mort, il acheva sa dernière
fresque importante, la Cène, peinte dans le réfectoire du couvent de San Salvi, près de Florence.
Andrea del Sarto réalisa également de nombreux tableaux religieux aux teintes délicates, parmi lesquelles une Sainte Famille (musée du Louvre, Paris),
la célèbre Madone des Harpies (1517, galerie des Offices, Florence) ou encore le Sacrifice d'Abraham (musée du Prado, Madrid).
Il peignit aussi de très beaux portraits, dont le Portrait du sculpteur (1524, The National Gallery, Londres).
Son œuvre,
qui allie équilibre des compositions et densité des formes à une poésie incontestable — elle lui valut de Giorgio Vasari le qualificatif de peintre « sans fautes » —, resta longtemps une référence pour les artistes de la génération suivante, comme le
Pontormo et Rosso Fiorentino.
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