André Maurois écrit : Qu'est ce qu'un roman ? Très simplement un récit d'événements fictifs ». Commentez.
Publié le 09/12/2021
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C'est pourquoi il est impossible de nier la présence de faits réels dans le roman, même si la norme consiste à définir le roman sous le terme de fiction. Le réel apparaît comme une source de création, un moyen pour l'esprit du lecteur de situer un ou plusieurs personnages au sein d'un contexte familier, dans une histoire fictive. La Princesse de Clèves (Mme de Lafayette, XVIIe siècle) ou Candide (Voltaire au XVIIIe siècle) pour ne citer que les plus célèbres, fonctionnent, par exemple, à la manière de manuels d'histoire, dans la mesure où ils restituent à la mémoire « contemporaine » la réalité d'une époque révolue. Ils offrent de rendre réel des temps anciens et de la sorte il devient possible d'affirmer que ce type de roman utilise le réel comme un instrument au service d'une histoire fictive pour la rendre la plus vraisemblable possible. Que dire alors des romans naturalistes et réalistes qui naissent au XIXe siècles, des autobiographies, diverses et variées, disséminées au cours de l'histoire littéraire ou encore des romans historiques, en résumé de ces romans qui ont pour objet de témoigner le réel, sinon qu'ils s'articulent autour de la réalité. III/ Le roman : un mélange d'événements fictifs et d'événements réels « équilibré » Afin de plaire et même d'enseigner, de convaincre ou de persuader, certains auteurs mêlent savamment l'histoire à la fiction. Or si la fiction rend l'histoire plus divertissante et lui assure un aspect ludique, elle permet surtout de montrer le monde tel qu'il est. C'est donc un moyen efficace pour persuader le lecteur en l'amusant et en l'intéressant à une histoire riches en rebondissements plutôt qu'en lui tenant des discours sérieux. La fiction littéraire use de nombreux ressorts plus ou moins puissants pour parvenir à convaincre et persuader. Toutefois il arrive que celle-ci possède un caractère dangereux (lorsqu'elle devient trop convaincante) ou qu'elle soit mise en péril (si elle semble trop hermétique).
C'est pourquoi il est impossible de nier la présence de faits réels dans le roman, même si la norme consiste à définir le roman sous le terme de fiction. Le réel apparaît comme une source de création, un moyen pour l'esprit du lecteur de situer un ou plusieurs personnages au sein d'un contexte familier, dans une histoire fictive. La Princesse de Clèves (Mme de Lafayette, XVIIe siècle) ou Candide (Voltaire au XVIIIe siècle) pour ne citer que les plus célèbres, fonctionnent, par exemple, à la manière de manuels d'histoire, dans la mesure où ils restituent à la mémoire « contemporaine » la réalité d'une époque révolue. Ils offrent de rendre réel des temps anciens et de la sorte il devient possible d'affirmer que ce type de roman utilise le réel comme un instrument au service d'une histoire fictive pour la rendre la plus vraisemblable possible. Que dire alors des romans naturalistes et réalistes qui naissent au XIXe siècles, des autobiographies, diverses et variées, disséminées au cours de l'histoire littéraire ou encore des romans historiques, en résumé de ces romans qui ont pour objet de témoigner le réel, sinon qu'ils s'articulent autour de la réalité. III/ Le roman : un mélange d'événements fictifs et d'événements réels « équilibré » Afin de plaire et même d'enseigner, de convaincre ou de persuader, certains auteurs mêlent savamment l'histoire à la fiction. Or si la fiction rend l'histoire plus divertissante et lui assure un aspect ludique, elle permet surtout de montrer le monde tel qu'il est. C'est donc un moyen efficace pour persuader le lecteur en l'amusant et en l'intéressant à une histoire riches en rebondissements plutôt qu'en lui tenant des discours sérieux. La fiction littéraire use de nombreux ressorts plus ou moins puissants pour parvenir à convaincre et persuader. Toutefois il arrive que celle-ci possède un caractère dangereux (lorsqu'elle devient trop convaincante) ou qu'elle soit mise en péril (si elle semble trop hermétique).
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