André Le Nôtre1613-1700Son oeuvre l'associe trop étroitement à l'art architectural de son temps pour qu'il soitnécessaire de justifier sa place dans ce répertoire.

« André Le Nôtre 1613-1700 Son œ uvre l'associe trop étroitement à l'art architectural de son temps pour qu'il soit nécessaire de justifier sa place dans ce répertoire.

Sans doute, même, eut-il des connaissances assez précises en architecture si, comme on l'a prétendu, il fut au début de sa jeunesse l'élève de François Mansart, de même qu'il passe pour avoir fréquenté l'atelier de Simon Vouet où il rencontra Le Brun.

Il était fils et petit-fils de jardiniers, c'est ainsi qu'en 1637 il devint jardinier des Tuileries, son père Jean Le Nôtre, qui occupait ce poste s'étant démis en faveur de son fils. Vers 1642, il reçut le titre d'architecte de Gaston d'Orléans ; en 1645, il est nommé dessinateur “ des plants ” et jardinier du roi en 1656, il devient contrôleur des bâtiments royaux.

C'est vers cette époque, qu'il reçut de Fouquet la mission de créer les jardins de son château de Vaux-le-Vicomte, création qui le fit remarquer de Louis XIV qui le prit à son service.

De 1661 à 1663, il dirigea l'aménagement du parc du château de Saint-Germain-en-Laye.

Dès cette époque, il conçut le projet de la célèbre terrasse qui ne fut réalisée qu'une douzaine d'années plus tard sous la direction de Jules Hardouin-Mansart.

En 1663, il entreprit la grande œ uvre de sa vie : la création du parc de Versailles.

Celui-ci, en 1667, paraissait achevé, mais le roi avait en tête de nouveaux projets d'amplification et rêvait de bosquets.

C'est ainsi qu'outre ceux-ci, Le Nôtre dut remplacer en 1671, devant le château, le parterre de broderies qu'il avait tout d'abord disposé, par un parterre d'eau.

On peut dire qu'en moins de dix ans, Le Nôtre avait fait de Versailles le plus beau parc du monde.

Simultanément, Le Nôtre exécutait aux Tuileries dès 1664 des travaux considérables qui se continuèrent jusqu'en 1672.

Bientôt, en tant que surintendant et contrôleur des bâtiments et jardins du duc d'Orléans il est chargé de créer le parc du château de Saint-Cloud.

Ses créations ne cessent de se succéder.

Vers 1670, ce sont les jardins de Choisy pour le compte de la Grande Mademoiselle et ceux de Chantilly pour le compte du Grand Condé ; ceux de Sceaux et de Meudon, de l'hôtel Louvois rue Richelieu, du château d'Issy, des hôtels de Saint-Pouange, Boucherat, Bouillon, Fournier, des hôpitaux des Incurables et des Enfants trouvés.

Aux environs de Paris, on travaille sous ses ordres à Carrières-sur-Seine, à Montmorency, à Rambouillet et à Pontchartrain.

Il donne des plans pour les parcs de Dampierre, d'Ormesson, de Pompone de Thoisy, de Chaville, de Conflans, de Maisons.

Enfin, hors la région parisienne il crée dans l'Aisne le parc du château de Pinon.

Sa renommée le fit consulter par des souverains étrangers, notamment par la reine de Suède et par le roi d'Angleterre où il serait allé en 1662.

Il alla en Italie où il aurait donné les plans des jardins de la villa Doria Pamfili au Janicul.

Anobli en 1675 par Louis XIV.. »