Anaïs GaryANALYSE DE TEXTEMONTANER Josep Maria, Matière et technique de la critique, 1999, in La critiquearchitecturale, Question – Frontières - Desseins, DEBOULET Agnès, HODDE Rainier etSAUVAGE André (sous la dir.
Publié le 23/05/2020
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ANALYSE DE TEXTE
MONTANER Josep Maria, Matière et technique de la critique, 1999, in La critique
architecturale, Question – Frontières - Desseins, DEBOULET Agnès, HODDE Rainier et
SAUVAGE André (sous la dir. Ce document contient 1082 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
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Anaïs Gary
ANALYSE DE TEXTE
MONTANER Josep Maria, Matière et technique de la critique, 1999, in La critique
architecturale, Question – Frontières - Desseins, DEBOULET Agnès, HODDE Rainier et
SAUVAGE André (sous la dir.), Paris : Edition de La Villette, 2008
Dans ce texte, divisé en plusieurs parties, l’auteur explique largement ce qu’est la critique d’art et
quels sont ses enjeux et limites au XXe siècle.
La première partie du te xte explique ce qu’est la critique artistique.
Il est d’abord donné une définition :
la critique est l’émission d’un jugement dont la mission est d’interpréter et fournir un contexte comme une
herméneutique (théorie de l’interprétation des signes comme sym bolique d’une culture) qui révèle les origines,
relations, significations est essences de l’œuvre.
Ainsi, la critique de l’architecture consiste à se demander si l’œuvre a atteint ses objectifs (distribution,
fonctionnement social, beauté, symboles, matér iaux, techniques, et intégration au contexte).
Il existe deux conditions fondamentales pour qu’il y ait une critique.
La première est la théorie.
En effet, la
critique se base sur la théorie, c’est sa mise en application.
La deuxième est l’existence de po ints de vue
contradictoires.
L’origine de la critique vient de la période de remise en question du classicisme (au XIXe
siècle) où plusieurs idées se sont alors confrontées.
Ainsi, tous les traités datant de la renaissance (notamment
ceux de Vitruve) ne so nt pas des critiques mais des théories car un seul style était en vigueur sans être remis
en question.
Enfin, la critique accepte les erreurs et les changements.
Les seules données objectives qui doivent être
précises et rigoureuse sont les dates, les fai ts et ce qui est mesurable.
Partie 2 : Les espaces de la critique.
La deuxième partie porte sur les espaces dans lesquels se font les critiques.
Par exemple le critique
littéraire travaille dans une bibliothèque, il est sédentaire.
Le critique cinématog raphique doit se déplacer dans
les salles de projection et donc passer continuellement de la lumière à l’obscurité, du réel à la fiction.
Le
critique d’art doit également se déplacer pour aller au contact de l’œuvre.
Enfin, le critique architectural doit
lui aussi aller dans l’œuvre en question, car son expérience sensorielle est nécessaire.
Donc les critiques d’art et d’architecture doivent se trouver en présence de l’original alors que l’historien ou le
littéraire travaillent sur des reproductions et des documents.
Mais il y a un risque pour la critique lorsque l’on
se trouve en présence de l’œuvre : c’est d’oublier les méthodes et la rigueur et de tomber dans la subjectivité.
Partie 3 : Les contextes de la critique
La troisième partie parle des context es dans lesquels la critique a pu se développer.
En effet, la
tradition de la critique existe dans certains pays comme l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, l’Angleterre et les Etats -
Unis.
Ceci est dû à leur contexte politique, méthodologique et médiatique.
En effet, la critique d’art ne peut se développer que dans une démocratie car elle permet des propositions
artistiques solides.
C’est pourquoi dans les pays où les libertés sont réduites, les critiques émigrent.
Ensuite, le domaine de la pensée et de la m éthodologie est une autre condition à la tradition de la critique.
Par exemple, en Espagne, il n’y a pas de tradition de la rigueur, de mécanismes scientifiques d’accumulation
et de critique du savoir, car l’Espagne est restée en marge des grands changemen ts et des méthodes de la
culture moderne.
Donc, sans travail d’accumulation des connaissances, il est impossible de créer une tradition
dans le domaine de la critique.
Enfin, le domaine médiatique est également essentiel à l’existence de la critique, pour qu’elle soit exprimée et
communiquée.
Partie 4 : Les limites de la critique.
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