Analyse VAN EYCK, Jan : Giovanni Arnolfini et sa femme et DALI, Salvador : Apparition d’un visage et d’un compotier sur une plage
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Depuis l’arrivée de l’Homme sur la Terre, l’Art n’a jamais cessé d’exister.
Que ce soit à
l’époque de la Préhistoire, avec les dessins peints sur les murs des cavernes, lors du Moyen Âge
sur les toiles, ou même encore aujourd’hui avec la photographie, l’Homme a su mettre en images
ses pensées.
Il est difficile de faire le décompte exact du nombre d’oeuvres existantes dans le
monde aujourd’hui, étant donné que l’Art a toujours été présent dans la vie.
Cet Art a donc connu
plusieurs changements autant techniques (gravure, huile sur toile, dessin) que physiques
(sculpture, canevas en bois ou en toile).
C’est dû à ces divers changements et aussi au fil des
siècles que le tout s’est modifié.
Aujourd’hui, certaines personnes s’intéressent à ce phénomène
(i.e.
les changements dans l’Art).
Voici pourquoi nous nous intéresserons à deux toiles, ayant
appartenu chacunes à des courants artistiques bien différents.
La permière est celle de Jan van
Eyck, Giovanni Arnolfini et sa femme, produite en 1434, et la seconde, par Salvador Dali,
Apparition d’un visage et d’un compotier sur une plage, peinte un an avant le début de la
Seconde Guerre mondiale, c’est-à-dire en 1938.
Chacune d’elles seront analysées selon leur
époque, le contenu (le(s) sujets, les symboles), les couleurs utilisées, ainsi que la ou les
technique(s) employées.
VAN EYCK, Jan : Giovanni Arnolfini et sa femme.
1434.
Londres, National Gallery.
Pour cette toile, le rôle du peintre était en pleine transformation.
L’artisan devient artiste
et ce dernier signe ses œuvres, son rang s’élève à celui des architectes et des poètes.
De plus, la
peinture à l’huile crée une révolution dans le monde de l’Art.
Mais ce n’est pas les seules
révolutions dans le domaine des arts, il y a de plus en plus de toiles laïques et l’Église n’a plus de
monopole de « commander » des œuvres aux peintres.
À l’époque de l’œuvre Giovanni Arnolfini
et sa femme , les nobles peuvent maintenant se procurer des toiles et faire office de modèles.
La
plupart du temps, on met en scène des portraits ou des séquences de la vie quotidienne.
Cette
œuvre, qui est peinte à l’époque où le Moyen Âge, laissait sa place à la Renaissance.
On travaille
sur la technique, sur la densité chromatique, l’unification des plans et les sujets, ainsi que les «
choses » sur la toile ont bien plus d’importance que l’espace qu’ils occupent.
À cette époque, on
tente d’intégrer la spiritualité dans les œuvres, symbole d’une réalité supérieure à l’Homme, à la
sauce contemporaine de l’époque.
Les lignes d’horizon sont très hautes, on voit la scène en
plongé, la plupart du temps.
En plus d’améliorer le matériel utilisé dans la peinture, tel que la peinture à l’huile, qui est plus
facile à maîtriser, les toiles plus petites et plus faciles à transporter, les techniques sont
impressionnantes, les toiles sont imperméables et les coups de pinceaux ne sont pas visibles sur la
toile, car Jan van Eyck travaille par couches successives de peinture.
Pour ce qui est de l’allure générale de l’oeuvre, van Eyck utilise beaucoup de symboles qui
définissent bien l’ambiance solennelle du moment immortalisé.
Le chien entre les deux individus
représente la loyauté et la fidélité que se doivent les deux futurs époux et face à l’Église, la main
droite de la jeune femme dans la main gauche de l’homme vient sceller cette promesse d’union
devant Dieu, le monde et le « peintre-témoin »..
»
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