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Analyse tableau sommeil d'endymion

Publié le 17/01/2022

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« Thamilla Zégaoui 1°3 Commentaire d’œuvre L’œuvre ici présentée se nomme le sommeil d’Endymion .

Cette dernière fut réalisée en 1791, à Rome, par Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson (1747-1824), élève de Jacques-Louis David.

Au travers de ce tableau, il s’affranchit du style néo-classique de son maitre avec une volonté d’innovation et réalise une œuvre dite romantique.

Cette huile sur toile d’1m98 x 2.3m est exposée au département des peintures, au musée du Louvre ; à Paris.

Ce tableau, mélangeant paysage et peinture de nu, ainsi que scène mythologique, fut créé lors du séjour de Girodet à l’académie de France, au plein cœur du mouvement des Lumières et de la naissance du romantisme ; où la sensibilité et l’émotion sont les principales notions véhiculées par la peinture et la littérature.

Cette huile est composée de deux plans ; avec au premier plan les personnages principaux ; un homme, baigné d’une lumière blanche et allongé d’une manière lascive, et Eros.

A l’arrière-plan se trouve le « décor » : le feuillage et un chien.

Le tableau est scindé par une oblique, coupant en deux le tableau et séparant du côté gauche Eros, positionné à la verticale, le chien, ainsi que la source de lumière éclairant l’homme, qui est lui positionné à l’horizontale sur l’autre moitié droite.

Notre regard est immédiatement attiré vers le corps de cet homme, qui est l’élément dominant, puis en direction de la source de lumière et enfin vers la zone d’ombre ; là où se trouve Eros.

Ces trois éléments forment une sorte de triangle.

Ainsi, ce tableau est composé majoritairement de tons purs, chauds et foncés, et de couleurs secondaires ; en particulier des teintes de marron et de beige, ainsi que de vert.

Les couleurs sont réalistes, et démontrent une volonté de reproduction exacte d’une scène réelle.

Ainsi, les traces de pinceau ne sont pas visibles, et la peinture est lisse.

Il n’existe également pas de forts contrastes entre ces couleurs, et celles-ci se fondent toutes l’une dans l’autres dans un ensemble fluide.

Les feuillages du chêne, des roseaux et des liserons sont noyés dans l’obscurité.

Cependant, la couleur blanche, vive, créée un fort contraste avec le reste du tableau, laissé dans l’ombre.

Celle-ci représente donc une source de lumière au sein du tableau, qui prend sa source en haut et à l’arrière-plan du tableau.

Son origine même est floue, et l’on peut supposer qu’au vue du cadre de la scène, cela pourrait être la lune.

Celle-ci forme un halo de lumière, éclairant au milieu de la nuit l’homme allongé.

Cette lumière est douce et naturelle, et forme un effet de brume au contact de la peau de l’homme.

Elle attire donc notre regard sur cet homme, et l’on ne peut s’empêcher de se demander de qui il s’agit.. »

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