Analyse Sartre , Le Regarde des autres

« w.b PHILOSOPHIE Sartre, « L’enfer c’est les autres » : J.P Sarte : « J’ai voulu dire l’enfer c’est les autres , mais […] on a cru que je voulais dire par là que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonné , or c’est tout autre chose que je veux dire , je veux dire que si les rapports avec autrui tordus , viciés alors l’autre ne peut être que l’enfer , pourquoi parce que les autres sont au fond ce qui le plus important pour nous-mêmes pour notre propre connaissance , nous-mêmes ce qui veut dire que si mes rapports sont mauvais , je me mets dans la totale dépendance d’autrui, et alors en effet je suis en enfer , il existe une quantité de personnes dans le monde, qui sont en enfer parce qu’ils dépendent trop du regard des autres » La seul nature de l’homme c’est de construire sa propre nature.

L’existence précède l’essence, autrement dit nous existons et nous construisons notre essence à l’inverse des choses( par exemple un téléphone) qui elles sont d’abord conçu par rapport à leurs fonctions et puis sont ensuite sont fabriqués c’est a dire sont amenés a exister.

L’existentialisme c’est la doctrine , qui consiste a dire que l’être humain n’est prédéterminée par aucune autre essence ,que celle qui réalise à travers ses actes. Ce qui conduit à un nouveau concept celui de la subjectivité , pour Sartre l’être humain est d’abord une subjectivité, autrement dit c’est un point de vue sur le monde, une chose n’a pas de point de vue sur le monde, tout simplement parce qu’elle na pas de capacité de perception et par conséquent elle n’a pas de conscience ,l’être humain possède une conscience , l’être humain est capable de percevoir le monde autour de lui et donc la marque caractéristique de la condition humaine c’est le fait d’être en interaction permanente avec le monde .L’individu humain , l’individu conscient est toujours impliqué dans des relations avec le monde , avec le monde et avec autrui , c’est à dire avec d’autres consciences .

Donc ce qui fait la particularité de la condition humaine c’est son rapport particulier au monde qui l’entoure , le mode d’être de l’individu humain c’est ce que HEIDEGGER appelé « l’être au monde » c’est à dire l’être en rapport avec le monde, tandis que le mode d’être avec la chose c’est ce que ce dernier appelé « l‘être dans le monde » , une chose est dans le monde mais elle n’est en interaction avec le monde , dans la mesure ou elle ne peut pas échanger avec lui, une chose peut être un support d’échange entre les être humains , on peut s’échanger des objets , on peut discuter à propos des objets , mais on ne peut pas échanger ou discuter avec un objet .

Une chose se moque totalement de nous, une chose est indifférente à nous , alors que nous autres, êtres humains nous ne sommes pas indifférents à ce que nous sommes, les uns pour les autres.

Et nous ne sommes pas indifférents à ce que nous sommes pour nous-mêmes,en tant qu’être doté d’une conscience nous sommes en mesure de nous questionner sur nous-mêmes , de nous examiner nousmême, de nous juger nous-mêmes. Et c’est , ce qu’il fait dire à Sartre , que seuls les êtres humains , que seuls les individus conscients sont dotés d’une existence, puisque pour lui l’existence ce n’est pas seulement l’être, c’est l’être en conscience, c’est l’être en interaction avec le monde. Donc je n’existe pas comme existe une chose , je n’existe pas comme existe une table , un vélo ou une paire de lunettes.

J’existe comme conscience c’est à dire comme point de vue sur le monde ,j’existe comme regard.

Et quand je parlais de la distinction HEIDEGGERIENNE , entre l’être au monde et l’être dans le monde, on pourrait même aller encore plus loin ,à savoir que si je ne suis pas seulement dans le monde, c’est psq je suis le MONDE. Je suis le monde que je perçois,je suis le monde que ma conscience, fait exister , et dire que je suis le monde ça n’a rien d’une position mégalomaniaque, ça ne veut pas dire que je suis le seul à exister. »