analyse requiem for a dream
Publié le 30/03/2022
Extrait du document
«
Requiem for a dream:
Sorti en salle, le 21 mars 2001 et réalisé par DARREN ARONOFSKY,
Requiem for a dream est un drame mettant en scène le destin de quatre
personnages ; une mère, son fils, sa petite-amie, et un dernier ami avec qui ils
forment un trio.
Le film a pour objectif de dénoncer un “faux idéal” vers lequel la société
semble implicitement souhaiter que l’on tende, à travers la propagande de la
télévision, l’importance d’un résultat profitable et la surconsommation en tout genre.
Les thématiques de l’oeuvre reposent sur la drogue, le sexe, et les médias,
fondement de nos sociétés contemporaines actuelles.
Ces thèmes forment ensemble
une spirale, dans laquelle se noient pas à pas les personnages, et vers laquelle
plonge la trajectoire du film.
Ces quatre protagonistes sont chacuns en quête d’un rêve, d’un paradis
artificiel dans lequel ils se sentiraient heureux, présenté comme récréatif, amusant et
qui ne laisse pas croire à un possible danger, pourtant, plus les scènes avancent,
plus l’obsession trouve sa place dans les caractéristiques individuelles des différents
personnages.
Requiem For a dream n’est en ce cas pas le reflet d’une œuvre portant sur les
ravages de la drogue, mais bien un film se concentrant sur ceux de l’addiction,
comprise dans son sens général et lié au contexte social moderne.
La condamnation
de la société sur ces citoyens est explicitement soulignée en montrant la solitude des
individus, sans références normatives morales, ils sont incapables de discerner
l’éthique de l’immoralité.
Illustré sous le regard du réalisateur, notre monde est
présenté comme excessif, instable,insaisissable.
Malgré la quête du bonheur par les
personnages, les moyens desquels ils usent pour l’atteindre, sont aliénés par une
société régie depuis le XXe siècle par la consommation et la mondialisation.
L’univers global du l'œuvre ne laisse paraître aucune trace de morale ou de fin
joyeuse où “ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" .
Requieme for a
dream pourrait se gérer comme dystopie s’il ne relatait pas de réels faits, DARREN
ARONOFSKY nous met face à l’homme contemporain, destructeur, dépendant de ce
qu’il crée, forcé de tendre vers la régression pour cause d’une société purement
artificielle et désillusoire où le bonheur ne semble pouvoir être qu’éphémère,
consumant l'énergie de ceux qui projette de le conquérir.
Comme l’indique le nom de l’œuvre, Requiem for a dream, qui signifie
littéralement prière pour un rêve , reflète le rêve des personnages de s'en sortir,
d’échapper à la misère et à la dépendance.
Découpé en deux phases, l’incipit du film est réalisé avec une douce montée
en puissance où les protagonistes sont initialement addicts et croient encore en leur
idéal de bonheur.
On remarque une installation douce et naïve de l’addiction au sein de l’œuvre,
qui prend premièrement place chez Sara, la mère, sous la forme originel d’un régime
amaigrissant, visant à la rendre jolie et suffisamment mince pour entrer dans la robe.
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