analyse oral bac fr Pamphile

« INTRO : A la fin du XVIIème siècle, sous louis XIV, c'est la grande époque des moralistes classiques comme Boileau, La Fontaine et La Bruyère.

Ce dernier, LB, un bourgeois parisien, est amené à fréquenter la cour où il découvre une comédie sociale bien ridicule jouée par les courtisans.

Il va en faire la satire dans son œuvre, les Caractères, paru en 1688.

Cette œuvre contient entre autres des portraits très ironiques et satiriques.

Celui qui nous intéresse ici est le portrait de PAMPHILE, brossé au chapitre Des Grands PAMPHILE est un seigneur courtisan qui est très imbus de lui-même.

II 'agit d'un faux grand qui singe les vrais et qui s'avère très intéressé et ridicule.

Il est en constante représentation et ne vit que dans le regard des autres et l'espoir de se faire remarquer à la cour.

Afin de montrer que La Bruyère dénonce, à travers PAMPHILE, la fausseté de la comédie mondaine qui se joue à la cour.

Nous ferons de ce texte une analyse linéaire en 3 temps.

Ainsi, nous verrons que Plan : La Bruyère des lignes 1 à 7 donne une présentation générale du personnage Puis des lignes 7à14, il ridiculise son personnage intéressé Pour enfin dénoncer l’impolitesse de PAMPHILE et sa théâtralité ridicule des lignes 14 à 25 CONCLU : Ce portrait est donc un des passages des caractères qui met le mieux en évidence la notion de comédie sociale a la cour de louis XIV.

Pamphile est tellement vaniteux et tellement intéressé qu'il en devient grossier et même une sorte de personnage de farce dont on ne peut que se moquer.

L'antonomase « les Pamphile » à la fin du texte suggère que la cour est remplie de gens comme lui. Comme les autres moralistes de son époque, LB peint la cour comme un pur univers de paraitre là où il voudrait de l'être et du naturel. I — Dans un premier temps, des lignes 1 à 7, LB présente en effet le personnage de façon assez général et fait de PAMPHILE le type même du vaniteux. • Antonomase « un Pamphile » -LB débute ce portrait par l'antonomase (citer) dans laquelle l'article indéfini « un » confère au personnage une valeur générale afin d'en faire un type d'homme du même genre. -Lorsqu'il dit I let2 « un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue et ne sort point de l'idée de sa grandeur », LB suggère donc qu'il va peindre, à travers Pamphile, tous les vaniteux qui ont une très haute opinion d'eux même, • Accumulation en gradation -La critique satirique se poursuit avec l'accumulation de locution verbale puis de complément des lignes 1 à 3.

Les quatre compléments (citer) ironisent sur les raisons que Pamphile pense avoir d'être très content de lui. -Ainsi, LB insiste sur le narcissisme et la vanité du personnage très orgueilleux • Métaphore filée -La critique continue, ligne 3 et 4, par une métaphore filée ironique qui fait référence avec l’emploie du verbe s'en envelopper à l'expression se draper dans sa dignité » -Ainsi, LB souligne l'immense orgueil du personnage • Mon ordre, mon cordon bleu » -L'ironie de LB se poursuit avec la phrase au DIL ironique de l'expression vantarde de PAMPHILE « mon ordre, mon cordon bleu » -L'anaphore de l'adj possessif « mon » souligne la fierté que PAMPHILE tire de ses attributs et signe sa vanité • « Cacher par ostentation » -A la ligne 5, quand LB écrit qu'il étale son cordon bleu ou qu'il le cache par ostentation, LB ajoute aux défauts de PAMPHILE l'hypocrisie car il cache son cordon bleu par fausse modestie -LB pratique ici un humour par l'absurde avec le paradoxe « cacher par ostentation » • Pointe assassine -Quant à la dernière phrase du premier temps, 1 5à7 (citer), elle résume ce premier temps comme on le voit avec la formule « en un mot » -Et, cette phrase composée de quatre locutions verbales de plus en plus satiriques qui connote l'apparence plutôt que l'être (citer) insiste en gradation sur l'imitation, la pale copie d'un.... »